La Mère Divine est le plus haut visage de Dieu que je connaîtrai jamais

8 juin 2025 | Canalisations

J’ai envie de quitter le monde pendant une heure et de « vagabonder ». Ou plutôt de me laisser porter. Puis-je ?

Juste pour se détendre. Amusons-nous, jouons avec quelque chose.

On dit que la Mère Divine est la plus haute face de Dieu que nous connaîtrons jamais. Pourquoi ? Sommes-nous empêchés de connaître le Père ?

La spiritualité regorge de proverbes et de dictons destinés à susciter en nous une prise de conscience. Les maîtres zen les appelaient « choans », ou exercices mentaux.

Ils nous laissent généralement perplexes parce que l’orateur fait des choses comme changer de dimension « au milieu d’une phrase », pour ainsi dire.

« Mourir avant de mourir » en est un exemple. Cela nous laisse perplexes et nous force à prendre conscience. Comment puis-je mourir avant de mourir ?

Laissez-moi développer ce choan.

Mourez au désir. Mourez aussi à l’ego tant que vous êtes encore dans le corps physique. Mourez au « je veux » tant que vous êtes encore en vie. Sinon, vous devrez revenir. Telle est la Loi.

Et pourquoi ? Parce que le but de la vie est de savoir qui l’on est dans un moment d’illumination, moment où Dieu rencontre Dieu. C’est pour cette rencontre que tout ceci a été créé. (2)

Par conséquent, si au lieu de désirer Dieu avec une grande nostalgie, vous désirez une Porsche… Eh bien, cela s’appelle un « détour pittoresque ». (3) Cela ne vous fera probablement pas résoudre l’énigme centrale de la vie : « Qui suis-je ? »

Pour en revenir au choan, lorsque soudain nous comprenons qu’il est question ici de deux dimensions différentes – la physique et l’au-delà, quelle qu’elle soit (4), nous avons un moment d’illumination. « Ah ! » « J’ai compris ! »

La profondeur de ce moment d’eurêka dépend, me semble-t-il, de la pureté du récepteur. Ce n’est qu’une intuition.

Nous pouvons avoir des réalisations majeures et mineures et parfois, que ce soit l’une ou l’autre dépend du nombre de problèmes fondamentaux que nous avons résolus, de la quantité de traumatismes de l’enfance que nous avons traités, de la façon dont nous pouvons nous ouvrir à la vérité qui vient de nous être révélée, etc.

***

Bon, revenons à la Mère Divine. La Mère Divine est la plus haute face de Dieu que nous connaîtrons jamais. Pourquoi ?

La Mère Divine est Dieu en mouvement, Dieu en forme. Derrière elle (et on m’a demandé de ne pas mettre de majuscule ; de plus, ce n’est pas une « elle »), (5) se trouve le Dieu sans forme.

Ce n’est certainement pas un « il ». Notre terminologie est vraiment maladroite. S’il vous plaît, quelqu’un pourrait-il créer une nouvelle terminologie efficace ?

Mais l’enjeu est double. Lorsque je connaîtrai véritablement le Dieu sans forme, « je » cesserai d’exister. Ce Dieu sans forme et moi ne ferons plus qu’un en pleine conscience. Qui sera alors là pour vous dire ce que j’ai vu ?

Pour illustrer la situation, Sri Ramakrishna parle de quatre amis qui ont escaladé un mur (atteignant le septième chakra Brahmajnana ou la réalisation de Dieu) :

Un jour, au cours d’une promenade, quatre amis aperçurent un endroit entouré d’un mur. Ce mur était très haut. Ils furent tous impatients de savoir ce qu’il contenait.

L’un d’eux grimpa au sommet du mur. Ce qu’il vit en regardant à l’intérieur le laissa bouche bée. Il s’écria simplement : « Ah ! Ah ! » et se laissa tomber. Il ne put donner aucune information sur ce qu’il vit.

Les autres aussi escaladèrent le mur, poussèrent le même cri : « Ah ! Ah ! » et sautèrent à l’intérieur. Qui pourrait nous dire ce qu’il y avait à l’intérieur ? (6)

De même, ici, « nous » avons « disparu » dans notre union avec le Divin Unique. Celui que nous étions n’est plus là pour parler en mon nom.

Deuxièmement, quelle que soit ma façon de « connaître » jusqu’alors, elle aurait été inadéquate pour « connaître » Dieu. Comme l’a dit Ramakrishna, nous ne pouvons connaître Dieu que si Dieu fait briller Sa Lumière sur Son propre visage.

Je ne peux donc pas « connaître » le Dieu informe. Je « connais » Dieu par un autre moyen.

Pour ces raisons, ni « je » ne connaîtrai Dieu, ni « je » ne connaîtrai Dieu.

Ainsi, la Mère Divine est la face la plus élevée de Dieu que « je » « connaîtrai » jamais.

Réponse du psychologue transpersonnel Brian Haley, qui est également un ami personnel.

Hé, Steve,

Quand j’ai vu l’objet de votre courriel, je me suis demandé : Steve va-t-il vraiment là où j’espère qu’il va ? S’oriente-t-il vers la vérité suprême concernant les concepts Mère/Père ? J’ai écouté attentivement, sans porter de jugement.

Tu ne m’as pas déçu, mon ami. Mère est, en effet, la face la plus élevée de Dieu que nous puissions « connaître ». Ou, pour reprendre mon terme, le « Je Suis » primordial, ou sentiment d’Être, est la « connaissance » la plus fondamentale qui soit. Savoir « J’existe », « Je Suis », est la connaissance primordiale. Toute autre connaissance découle de cette « connaissance » initiale et fondamentale – pas de « Je Suis » ou pas de conscience… pas de monde.

Mère = Le Manifeste (connaissable)
Père = Le Non-manifesté (inconnaissable)

Encore une fois, « connaître » le Père – l’Absolu, la Réalité Suprême, selon mon langage – est impossible, car le Père est antérieur à toute connaissance ou « connaissance ». Nous ne pouvons connaître la Réalité Suprême qu’en l’étant. C’est le royaume du « non-mental » ou de la « non-connaissance ». C’est aussi le royaume de la « paix qui surpasse toute compréhension ». Pourquoi ? Parce qu’elle est antérieure à la « compréhension » ou à la « connaissance ». Nous devenons la paix.

J’aime que vous ayez gardé votre amour pour la Mère Divine, mais que vous ayez placé l’imagerie conceptuelle Mère/Père dans le cadre plus large de la Vérité Ultime.

Namasté,

Brian

Notes de bas de page

(1) Le modèle de la Mère Divine est la création, la préservation et la transformation comme dans Brahma, Vishnu et Shiva (Trimurthy) ; rajas, sattwa et thamas (les forces cosmiques ou gunas) ; Akar, Ukar et Makar (AUM) ; etc., qui suivent tous le modèle.

(2) Sur le but de la vie, voir « Chapitre 13. Épilogue » dans Le but de la vie est l’illumination à l’adresse https://goldenageofgaia.com/wp-content/uploads/2021/07/Purpose-of-Life-is-Enlightenment-6.pdf

(3) Mère Divine : Il existe de nombreux détours pittoresques, comme vous le savez bien puisque vous en avez emprunté certains, et c’est une bonne chose, car chacun a besoin de comprendre l’étendue de ses décisions fondées sur le libre arbitre. Mais il y a des moments dans la vie humaine où l’on s’enfonce tellement dans l’ego, l’abus, le contrôle et la recherche du pouvoir qu’on perd de vue qu’on fait partie de moi. (« Linda Dillon : Mère Divine – Un Nouveau Royaume de Conscience », 26 juillet 2020, sur https://goldenageofgaia.com/2020/07/26/linda-dillon-divine-mother-a-new-realm-of-consciousness/ .)

(4) Astral, mental, causal, si vous utilisez ce système de classification ; sinon, 5D, 7D, 9D, etc.

(5) Archange Michel : « Nous ne voulons rien en majuscule. » (Archange Michel dans une lecture personnelle avec Steve Beckow par Linda Dillon, le 12 août 2016.)(Ci-après, AAM.)

À l’exception de « l’Unique », je suis cette pratique.

Steve Beckow : Êtes-vous d’accord avec l’article en quatre parties sur l’allumage ?

Archange Michel : Oui.

Steve : Ok. Je ne savais pas si j’étais trop familier.

AAM : Vous savez quoi ? Nous voulons que vous vous familiarisiez avec ce sujet.

Steve : D’accord, j’ai compris. Merci. (AAM, 3 janvier 2017.)

(6) Paramahansa Ramakrishna dans Nikhilananda, Swami, trad. L’Évangile de Sri Ramakrishna. New York : Centre Ramakrishna-Vivekananda, 1978 ; vers 1942, p. 268.

Lectures complémentaires

Source:https://goldenageofgaia.com/2025/06/07/the-divine-mother-is-the-highest-face-of-god-that-i-will-ever-know/

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius

 


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre