L’une des choses les plus puissantes qui ont un pouvoir sur nos vies est quelque chose dont la plupart des gens ne sont pas conscients.de la façon dont nous nous parlons à nous-mêmes. C’est invisible, et par conséquent, nous sommes impuissants face à lui, et nous ne réalisons même pas l’influence qu’il exerce sur nous.
Nous nous parlons à nous-mêmes de manière très négative, et cela fait une énorme différence :
- Nous stressons : nous observons une situation et nous nous disons qu’elle est terrible, effrayante, difficile ! En fait, notre dialogue intérieur aggrave le stress. Au lieu de nous rassurer en nous disant que nous avons la situation en main, nous appuyons sur le bouton de panique.
- Se décourager : les choses ne se passent pas comme prévu… et notre dialogue intérieur nous dit des choses comme : « C’est trop dur. Tu n’y arriveras pas. Ça ne marche pas. Tu es nul. » Tellement décourageant ! Et nous avons tendance à abandonner.
- Autocritique : Lorsque nous n’obtenons pas les résultats escomptés, nous émettons souvent une critique intérieure, source de stress, de frustration et de découragement. Nous espérons que cette critique intérieure nous incitera à faire mieux, mais elle a généralement un effet négatif.
- Se frustrer soi-même : Quand on pense que les choses devraient aller mieux, une petite voix intérieure nous dit : « Pourquoi est-ce que ça doit être comme ça ? Pourquoi ai-je toujours du mal avec ça ? Pourquoi doivent-ils agir comme ça ? » Et même si c’est compréhensible, cela mène généralement à la frustration.
- S’obliger à éviter les choses difficiles : Quand quelque chose est effrayant ou difficile, notre voix intérieure peut trouver des rationalisations : « Tu peux le faire plus tard. Accorde-toi une pause. » Et donc nous évitons.
Comme vous pouvez le constater, cette voix intérieure nous parle en permanence et a généralement des effets très négatifs. Elle nous pousse à éviter ou à abandonner ce que nous voulons vraiment faire. Elle sabote nos projets et nos habitudes. Elle nous laisse stressés, frustrés, découragés et déprimés.
Alors, comment surmonter ce problème ? Deux étapes importantes :
- Prendre conscience de la voix intérieure
- Utiliser cette voix comme un allié pour le bien
Jetons un oeil !
Prendre conscience de la voix intérieure
Si nous ne sommes pas conscients de la présence de cette voix, nous ne pouvons rien y faire. Mais elle est là depuis si longtemps qu’elle n’est plus qu’un bruit de fond.
Essayons une expérience :
- Pendant seulement 10 minutes, essayez de prêter attention à toutes les pensées qui vous viennent à l’esprit.
- Choisissez une tâche difficile que vous avez évitée.
- Engagez-vous à accomplir cette tâche difficile pendant seulement 10 minutes. Réglez un minuteur et mettez-vous au travail.
- Remarquez quelles pensées surgissent, avant, pendant et après.
Certaines personnes éviteront complètement l’expérience. Si c’est votre cas, que vous conseillez-vous pour l’éviter ?
Pour d’autres, ils pourraient rester bloqués à l’étape « choisir une tâche difficile » : quels doutes surgissent et vous empêchent de choisir ?
Pour d’autres, de nombreuses pensées surgiront au moment de démarrer ou d’accomplir la tâche. Quelles rationalisations, doutes ou autres pensées remarquez-vous ?
Notez-les. C’est ainsi que vous apprendrez à être attentif à cette voix intérieure.
Faites maintenant cette expérience tous les jours pendant deux semaines. Vous entendrez votre voix intérieure bien plus que jamais auparavant. Et vous en prendrez conscience même en dehors de ces 10 minutes quotidiennes. (Notez aussi ce que vous vous dites pour éviter de faire l’expérience pendant deux semaines !)
Bonus : soyez également attentif à vos pensées lorsque vous évitez quelque chose, ou lorsque vous vous sentez découragé ou frustré.
Apprendre à utiliser sa voix intérieure pour le bien
OK, disons que vous avez fait l’expérience pendant deux semaines. Vous êtes plus conscient de votre voix intérieure. C’est énorme .
Nous pouvons maintenant commencer à créer un allié dans cette voix intérieure. Cela peut faire beaucoup de bien, mais il faut s’entraîner.
Soyez attentif lorsque votre voix intérieure est critique ou décourageante, ou vous pousse à éviter quelque chose ou à être stressé. Soyez attentif à ce qu’elle dit.
Commencez maintenant à changer le dialogue intérieur, avec une attitude douce et amicale :
- Soyez compréhensif : Quand la voix est dure, dites-lui que vous comprenez qu’elle a peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Dites-lui que vous comprenez qu’elle essaie de vous aider, de vous protéger. Puis rassurez-la : vous pouvez le faire. Demandez-lui de vous faire confiance.
- Soyez encourageant : Au lieu de dire des choses décourageantes, demandez à la voix de vous encourager. « Tu peux le faire ! Tu peux le faire ! » Des choses comme ça. Demandez à la voix d’être votre meilleure pom-pom girl.
- Soyez amical : Demandez à la voix d’être également bienveillante et amicale. Quand on se sent déprimé et découragé, on a simplement envie d’un ami bienveillant à nos côtés. La voix peut dire : « C’est bon, mon pote, tu as fait de ton mieux. Tu peux en tirer des leçons. Tu peux te ressaisir et réessayer. »
- Laissez-vous inspirer : Souvent, nous nous forçons à faire certaines choses. Mais que diriez-vous de nous parler à nous-mêmes, non pas comme un maître de corvée, mais comme un orateur inspirant ? Cette voix pourrait vous rappeler l’importance de cette tâche et vous parler de la formidable opportunité qu’elle représente pour vous.
Voici quelques pistes. Vous pouvez également essayer d’autres approches : être curieux, aventureux, drôle, joueur, reconnaissant, aimant.
En fin de compte, il s’agit de retrouver le pouvoir de notre voix intérieure. Ce faisant, nous changerons le cours de notre vie.
avec
amour,
Les habitudes zen de Leo Babauta
Source:https://eraoflight.com/2025/07/28/how-we-talk-to-ourselves-really-matters/
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre
