On s’en approche lorsque la vie nous paraît plate, répétitive ou étrangement ennuyeuse. Non pas parce que quelque chose ne va pas dans le monde extérieur, mais parce que l’énergie a cessé de circuler en vous.

L’ennui n’est pas l’absence de stimulation. C’est de l’énergie emmagasinée.

Quand rien ne semble changer, c’est souvent parce que votre énergie vitale circule en petits cercles. L’énergie aspire à s’élever, à s’enrouler, à se mouvoir. Ce que vous appelez kundalini n’a rien de spectaculaire ni de mystique ; c’est simplement la vie qui souhaite vous traverser au lieu d’être retenue, comprimée ou canalisée en tension. Lorsque l’énergie est stockée au lieu d’être exprimée, la curiosité s’estompe, l’inspiration s’épuise et le temps semble interminable.

Vos pensées ont une influence bien plus grande que vous ne le pensez. Lorsque vous pensez contre autrui, lorsque vous jugez, ressentez du ressentiment, comparez ou dénigrez, vous ne projetez pas d’énergie vers l’extérieur ; vous la retournez contre vous. Chaque pensée qui s’oppose à la vie crée une densité. Cette densité est vécue comme une stagnation. C’est pourquoi la pensée négative n’affecte pas seulement l’humeur ; elle affecte aussi le mouvement, la synchronicité et le sentiment que rien ne se passe jamais.

L’alimentation est importante car elle véhicule de l’information. Votre composition chimique n’est pas votre seul facteur, votre apport énergétique est tout aussi important. Les aliments qui poussent au soleil sont porteurs de mouvement, de rythme et d’expansion. Les aliments lourds, transformés ou issus de la souffrance engendrent une contraction. Il ne s’agit pas d’une question morale, mais mécanique. Les aliments denses ancrent une expérience dense, tandis que les aliments légers invitent à une perception légère.

Pourtant, la raison profonde pour laquelle beaucoup d’entre vous ont l’impression que leur vie est inchangée n’est ni l’énergie, ni les pensées, ni même la nourriture. C’est la croyance.

Plus précisément, il s’agit de votre rapport au temps.

On vous apprend à être en conflit permanent avec le temps. Vous croyez qu’il file à toute allure, qu’il vole votre jeunesse, qu’il limite vos possibilités, qu’il n’en faut jamais assez. Et parce que vous luttez contre le temps, vous vous sentez poursuivi par lui. Mais le temps ne vous fait rien. Le temps ne vous vieillit pas. Le temps ne vous met pas sous pression. Le temps, c’est l’univers en expansion – et vous faites partie de cette expansion.

Lorsque vous percevez le temps comme linéaire, vous avez l’impression de vous diriger vers la perte. En vous libérant de cette idée, vous accédez à une autre dimension de l’expérience. À partir de la quatrième dimension, le temps n’est plus un simple passage, mais une réalité au sein de laquelle vous existez.

C’est pourquoi nous vous proposons un simple rappel : il n’y a que le moment présent.

Non pas en tant que concept, mais en tant que pratique.

Chaque fois que votre esprit vagabonde vers le passé ou se projette dans le futur, revenez doucement à l’instant présent. Il n’y a que ce moment. Et demandez-vous alors, en silence : s’il n’y a que ce moment, qui êtes-vous ?

Vous n’êtes pas votre histoire.

Vous n’êtes pas la somme de vos souvenirs.

Vous n’êtes même plus la continuation de celui ou celle que vous étiez il y a un instant.

Tu es frais.

À chaque instant, vous êtes une nouvelle configuration de l’univers prenant conscience d’elle-même.

Quand on comprend cela, la vie cesse d’être ennuyeuse. Non pas parce qu’il se passe plus de choses, mais parce qu’on cesse de vivre dans l’accumulation et qu’on commence à vivre dans le moment présent.

Et la présence est éternellement vivante.

Source:https://eraoflight.com/2025/12/24/the-blue-avians-the-illusion-of-stagnation/

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius

 


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre