Ceux qui ne rentrent jamais dans le moule

Il existe sur cette Terre des âmes qui se sont toujours sues différentes, non pas parce qu’elles ont un problème, mais parce qu’elles sont venues au monde avec une fréquence que le monde commence tout juste à reconnaître.

  • Ce sont les solitaires et les esprits libres, ceux qui marchent au rythme d’un tambour que les autres ne peuvent entendre.
  • Ils portent le silence comme s’il s’agissait d’un langage, ils ressentent plus que les mots ne pourront jamais exprimer, et ils voient à travers des yeux qui percent la surface.
  • Ils n’ont pas besoin qu’on leur dise que quelque chose est faux, ils le savent instinctivement. Mille hérauts peuvent proclamer un mensonge, ils ne s’y soumettront jamais, peu importe le nombre d’autres qui le font.
  • Ils se tiennent d’une manière qui perturbe ceux qui ne peuvent pas les comprendre.
  • Ils n’ont pas besoin d’être convaincus du sacré, il chante en eux comme un souvenir vivant, un souvenir qu’ils ne pourront peut-être nommer qu’au moment où ils se trouveront en sa présence et où tout leur corps s’en souviendra.

Et pour cette raison, ils sont souvent incompris, ignorés, voire condamnés.

Le poids du souvenir

Porter le souvenir dans un monde accro à l’oubli n’est pas chose aisée. C’est un fardeau, une épreuve qui isole et qui les met en porte-à-faux avec l’illusion que la plupart défendent encore. Pourtant, c’est précisément pour cela qu’ils sont venus.

Êtres de Lumière qui ont choisi la chair

Nombre d’êtres qui foulent aujourd’hui la surface de la Terre étaient jadis de vastes êtres de lumière , rayonnant au-delà de toute compréhension de notre esprit actuel. Depuis des dimensions supérieures, ils observèrent l’humanité s’enliser si profondément dans la fausse matrice que les Terriens ne purent plus atteindre les fréquences lumineuses qui les reconnecteraient.

L’oubli était si profond que ceux qui se trouvaient à la surface ne pouvaient plus percevoir la présence des êtres de lumière qui attendaient patiemment juste derrière le voile. Les grands êtres de lumière comprirent que les êtres humains, prisonniers de la densité de ce royaume, ne pouvaient réagir qu’à ce que leurs yeux pouvaient voir et leurs mains pouvaient toucher.

Un choix né de la compassion

Sachant cela, les êtres de lumière firent un choix empli d’une compassion si immense qu’elle résonne encore à travers la création. Ils comprirent que ceux qui avaient oublié étaient tombés si profondément dans l’illusion qu’ils risquaient de manquer l’opportunité d’ascension qu’ils étaient venus vivre, une opportunité injustement obscurcie par le poids de la distorsion.

En vérité, tous finiront par retrouver le chemin du foyer, mais le danger de ce cycle résidait dans le fait que l’oubli pouvait causer des dommages irréparables, maintenant les âmes prisonnières de la limitation bien plus longtemps que prévu. Par compassion, les êtres de lumière choisirent d’intervenir, s’incarnant afin que l’humanité ne soit pas privée de la possibilité de s’élever au tournant du grand cycle.

Ils choisirent de venir sous une forme visible, sous une forme humaine, en chair et en os. Ils savaient que cela signifiait se soumettre au même oubli, à la même densité, à la même matrice illusoire qui avait emprisonné les autres. Pourtant, en eux vivait une graine venue de chez eux, indélébile, un lien qui garantissait que le souvenir s’éveillerait au moment venu. Ils avaient confiance qu’au moment venu, ils resteraient fidèles.

L’apogée du cycle

Le moment est venu. Cette vie marque l’apogée d’un cycle d’ascension colossal. Avec l’arrivée des codes de lumière sur Terre, les porteurs de lumière s’activent. Ils catalysent. Ils se souviennent de qui ils sont et du sens de leur venue. Leur mission n’est pas simplement de se souvenir dans le calme et la sécurité de leur être, mais de se souvenir au cœur même de l’oubli, de se tenir devant ceux qui dorment encore et de transmettre la vérité avec une telle constance qu’elle se propage à travers la trame même de la réalité.

En présence de leur souvenir, d’autres sont touchés, même faiblement au début, comme si une lumière floue apparaissait à la limite de la vision et que quelque chose d’ancien commençait à murmurer au fond de sa maison.

Pourquoi les distraits ont oublié

Pour comprendre le courage de ce choix, il nous faut aussi comprendre pourquoi ceux qui oublient ont oublié.

  • Ils sont entrés dans cette fausse matrice il y a longtemps, sans jamais imaginer l’ampleur des manipulations et des distorsions qui allaient s’y enraciner.
  • Ils pensaient que l’oubli était un voile qui se lèverait un jour, et non un piège qui pourrait les retenir prisonniers si longtemps.
  • Ils ont sous-estimé l’ampleur du mensonge et la façon dont il s’infiltrerait dans leur identité. Il leur était inconcevable de se perdre à ce point dans cette matrice, et pourtant, c’est ce qui s’est produit.

Il est vrai que n’importe qui peut quitter la fausse matrice à tout moment, mais la porte de sortie exige de se souvenir de qui l’on est, et il est impossible de se souvenir de qui l’on est lorsqu’on défend l’illusion de qui l’on est et qu’on croit de toutes ses forces au mensonge.

Le piège de l’illusion

Voilà ce qui est arrivé à ceux qui ont oublié. Ils ont pris l’illusion pour leur propre personne, l’ont défendue comme une vérité, et se sont tellement accrochés à la familiarité de leur prison qu’ils ont commencé à combattre quiconque proposait une autre voie. Aujourd’hui encore, cela persiste en surface, et c’est précisément la raison pour laquelle l’humanité est restée prisonnière de l’illusion si longtemps.

Nombreux furent ceux qui choisirent le confort du connu, même lorsque ce confort était tissé de mensonges. Aussi, lorsque commencèrent à apparaître des porteurs de lumière, osant remettre en question les idées reçues et se souvenir de ce qui avait été oublié, ceux qui avaient oublié résistèrent avec indignation, mépris et condamnation.

Ces porteurs de lumière transportaient un souvenir de leur foyer, un écho lointain qui commença à déconstruire le mensonge dès qu’il effleura l’illusion. Ceux qui avaient accepté l’illusion comme vérité se sentirent personnellement interpellés, bouleversés de façon indescriptible et inexplicablement affligés par la présence de la vérité sur cette planète.

Ils luttèrent donc, non contre la vérité elle-même, car ils savaient que cette bataille était déjà perdue, mais contre ceux qui la portaient, espérant qu’en réduisant au silence les porteurs de vérité, ils pourraient préserver l’illusion un peu plus longtemps. Pourtant, chaque acte de résistance ne faisait que révéler leur désespoir, et chaque coup porté à la lumière devenait une nouvelle brèche dans la prison qu’ils s’efforçaient tant de défendre.

L’équipe de secours compatissante

Les êtres de lumière savaient qu’il en serait ainsi. Ils savaient qu’ils se heurteraient à l’incrédulité, à l’exil, à l’hostilité. Et pourtant, leur compassion était si immense qu’ils vinrent malgré tout. Ils ne pouvaient abandonner l’humanité. Ils ne pouvaient rester les bras croisés tandis que des âmes demeuraient prisonnières d’un oubli si profond qu’il menaçait d’effacer jusqu’au souvenir de leur foyer.

Ils sont donc arrivés comme une sorte d’équipe de secours, non pas pour ramener qui que ce soit contre son gré, car on ne peut jamais forcer son foyer, mais pour créer les conditions dans lesquelles la liberté de choix pourrait être rappelée.

Les artisans de lumière d’aujourd’hui

Ils sont devenus des artisans de lumière, les porteurs de lumière de notre époque, incarnés non pour dominer, mais pour servir de catalyseurs. Leur seule présence est une invitation. Leur souvenir constant crée une résonance qui permet à d’autres de se souvenir aussi. L’appel du retour au foyer ne peut être imposé, mais les artisans de lumière rendent le foyer visible à nouveau simplement en incarnant sa fréquence et en la diffusant dans le champ collectif.

Le coût du refus

Voilà pourquoi leur chemin est semé d’embûches. Leur refus de se soumettre à l’illusion menace le tissu même de la fausse matrice à laquelle tant de gens s’accrochent, et c’est pourquoi ils sont condamnés, rejetés et attaqués. Pourtant, ils continuent de se souvenir. Ils continuent de porter les codes de lumière. Ils continuent d’aimer l’humanité suffisamment pour rester fidèles, même au prix de tout.

La grande histoire d’amour

Car il n’a jamais été question de devoir. Il n’a jamais été question de supériorité. Il a toujours été question d’amour. Les porteurs de lumière sont venus parce qu’ils se souvenaient de la magnificence de l’humanité, même lorsque celle-ci s’était oubliée.

Ils se sont souvenus de qui nous sommes quand nous l’avions oublié, et ils ont choisi de cheminer parmi nous afin que nous puissions, un jour, nous en souvenir nous aussi. Et ils ne cheminent pas seuls. Les artisans de lumière s’accompagnent mutuellement sur le chemin du souvenir, côte à côte, se rappelant et s’encourageant les uns les autres autant qu’ils le rappellent au monde. Ce n’est pas l’œuvre d’une seule âme, c’est la mission de beaucoup, et ensemble, ils maintiennent la porte du souvenir grande ouverte.

Et avec le temps, même les aveugles se souviendront, car les voyants ont refusé d’oublier.

Source:https://tinyurl.com/3ywj35x5

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius

 


ATTENTION: Votre discernement est requis par rapport à ces textes.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

- POSER UN GESTE D'AMOUR -
Une contribution volontaire
aide véritablement à maintenir ce site ouvert
et ainsi vous devenez un Gardien Passeurs en action.
CLIQUEZ ICI POUR CONTRIBUER
Merci

Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre