Chaque fois que vous vous sentez supérieur ou inférieur à quelqu’un, c’est l’ego qui est en vous. ~ Eckhart Tolle
Plus je comprends ce qu’est l’ego, plus il m’est difficile de ne pas le traiter comme un ennemi, quelque chose dont je ne veux pas faire partie. Mais essayer de vaincre l’ego est une bataille quichottesque, car se mettre en colère et le combattre est exactement ce que l’ego veut. Les états négatifs le renforcent, donc être en colère contre son ego ferait frotter ses petites mains sales de joie, comme un troll anticipant les voyageurs imprudents qui s’approchent de son pont.
C’est un paradoxe, que je ne peux commencer à démêler qu’en remarquant l’ego et sa danse de belligérance, et en choisissant de rester assis dans cette valse.
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Dans Une nouvelle terre, Eckart Tolle déclare : « L’ego lui-même est pathologique. » La racine du mot pathologique se trouve dans le grec pathos , qui signifie souffrance. Tolle poursuit :
« L’ego, dans son aveuglement, est incapable de voir la souffrance qu’il s’inflige à lui-même et aux autres. Le malheur est une maladie mentale et émotionnelle créée par l’ego qui a atteint des proportions épidémiques… Les états négatifs tels que la colère, l’anxiété, la haine, le ressentiment, le mécontentement, l’envie, la jalousie, etc., ne sont pas reconnus comme négatifs mais comme totalement justifiés et sont en outre perçus à tort non pas comme auto-créés mais comme causés par quelqu’un d’autre ou un facteur externe… la souffrance ou la négativité est souvent perçue à tort par l’ego comme du plaisir car jusqu’à un certain point, l’ego se renforce grâce à elle. »
Nous ne sommes pas pour autant des victimes impuissantes de notre propre état d’ego. Tolle note : « Ainsi, chaque fois qu’il y a de la négativité en vous, si vous pouvez être conscient à ce moment-là qu’il y a quelque chose en vous qui y prend plaisir ou qui croit qu’elle a un but utile, vous devenez directement conscient de l’ego. Au moment où cela se produit, votre identité passe de l’ego à la conscience. Cela signifie que l’ego rétrécit et que la conscience grandit. »
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Un aspect important du Grand Réveil est peut-être l’acte simple de l’auto-observation. Les sentiments grandioses et l’euphorie que nous imaginons en 5D pourraient être dus à la capacité des humains à se rappeler, minute par minute si besoin est, que l’ego n’est pas mon identité. Je n’ai pas besoin d’agir à partir de cet état d’inconscience. Désamorcer le pouvoir de l’ego de diriger négativement notre comportement serait sûrement un baume sur les blessures du monde.
Enchaînez suffisamment de moments de conscience et de clarté, et notre futur moi commence à émerger, comme une photographie dans le bac de développement. En fin de compte, un sens aigu du vrai moi naît.
Je vais travailler avec diligence avec ma chaîne de moments, enfilant chaque grain nacré de conscience sur le fil argenté qui tisse la tapisserie de mon âme.
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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre