Lorsque j’étais enfant dans les années 60, j’entendais cette expression : ‘Il n’y a plus de saisons ma bonne dame’.

Cela parlait du temps et aussi du changement des mœurs… c’est lié à l’activité normale de la Terre et du Soleil et au changement des consciences.

Héraclite citait en son temps : “il n’y a rien de permanent, sauf le changement”.

Il enseignait qu’on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve : “l’eau aujourd’hui est totalement différente de celle dans laquelle nous nous sommes baignés hier et pourtant c’est la même rivière”.

Tout change. Profitons de ce que la vie nous propose dans l’impermanence des faits et relations des moments présents.

Un gland doit se modifier complètement pour devenir un chêne, une chenille pour devenir papillon ou un bébé pour devenir adulte… tout se transforme tout le temps.

La douleur se manifeste lorsque l’on veut absolument que tout reste pareil. Ce serait oublier les cycles normaux de la vie : naissance, transformation, maturité, vieillesse, mort.

Exemple : j’admire une rose ; elle est magnifique, elle sent tellement bon… j’aimerai qu’elle reste ainsi et pourtant, malgré mon amour, elle continue d’évoluer, elle perd les pétales, puis se transforme en graines.

Elle est transformée, elle a perdu son éclat qui me plaisait tant.

Est-ce que je vais pleurer jusqu’à la prochaine floraison, l’insulter, lui dire qu’elle a tort de changer ? Non bien évidemment !

Cela ne servirait qu’à émettre de mauvaises vibrations.

Il suffit juste d’accepter, de laisser faire la vie et regarder d’autres fleurs, en attendant avec sérénité sa prochaine floraison si elle est toujours présente, qui sera peut-être plus forte, plus belle, plus rayonnante…

S’attacher à ce qui était, c’est se créer des souffrances inutiles.

Les cycles sont aussi et ainsi en nous, nous devons les accepter.

L’important est de rester centré dans l’amour et la compréhension de la loi de l’éternelle évolution.

Une action, une pensée, une colère, une émotion, une critique… tout est impermanent et s’efface si on le décide ; rien ne reste.

On ne peut pas effacer ce qui a eu lieu comme, par exemple, une dispute qui a pu se manifester suite à une expression de colère ou une frustration et a créé un événement : séparation, éloignement…

Par contre, on peut choisir de rester accroché à l’émotion provoquée, la culpabilité, la honte, le sentiment d’injustice… ou la libérer par un apaisement intérieur, la manifestation d’excuses, le pardon…

L’autre ou les autres personnes concernées peuvent faire pareil, soit rester accrochées, soit libérer.

Cela appartient à chacun.

Si on décide de libérer la mémoire émotionnelle ou mentale de cet événement il s’efface, par contre, ce à quoi on s’attache persiste et parfois s’amplifie par nos propres ressentiments.

Tout change tout le temps et plus on accepte les changements, plus on peut voguer sereinement sur le fleuve de la vie.

Nous avons toujours le choix de nos choix et de leurs conséquences.

Que le meilleur soit !

Joéliah

Source:https://www.facebook.com/alasourcedubonheur/

 


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Texte partagé par les Les Nouvelles Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre