Message d’Ulphéniel

Soyez les bienvenus, je m’exprime au nom de tous mes amis Vénusiens. Nous sommes heureux que cette communication puisse se poursuivre !

Tu en es la première étonnée et c’est une bonne chose. Tout cet émerveillement est bien profitable, vous avez simplement oublié qu’autrefois, il existait un pont entre nos deux mondes.

Vos « dieux » étaient souvent, très souvent, des nôtres. Nous sommes très heureux de pouvoir vous retrouver en ce jour de printemps bienvenu

Ulphéniel apparaît lentement, souriant et joyeux, comme peut l’être un enfant. Il dégage également une certaine majesté, mais une qui sait mettre à l’aise aussitôt. Il est grand et mince, avec une consistance qui pourrait sembler bien plus énergétique aux nôtres.

  • Nous allons parler de transports, si tu le veux bien.

Il se trouve, en effet, que nous nous trouvons en centre ville, sur son monde. Mais c’est un endroit des plus accueillants. Il existe au centre de chaque rue spacieuse des petits véhicules à répulsion, qui font penser à des vaisseaux, de forme colorée et arrondie. Ils émettent un sifflement à peine audible, et vont à une allure modérée.

Entre les rues élégantes, se tiennent des massifs de fleurs de toute beauté, des fontaines et des draperies lumineuses, qui entourent chaque bâtiment comme un cocon de lumière. Même les bordures de pierre qui délimitent chaque parterre sont sculptées avec un art absolu. Il existe beaucoup de couleurs.

  • La couleur est très importante, explique Ulphéniel. Nous avons appris que cela avait un caractère essentiel sur le moral des habitants, des enfants. Il est important aussi qu’un intérieur ne se résume pas qu’au gris. (il rit) Cela mettra un peu de soleil dans votre vie, si vous prenez le temps de décorer chaque pièce à votre goût.

Un entrepôt se tient devant nous, avec une arcade sculptée et un bel escalier pour y entrer. Dans la cour, sont stationnés un grand nombre de véhicules hétéroclites. On aperçoit de petits véhicules à deux ou quatre places, d’autres, plus imposants, qui font penser à des autobus des années 1940 par la forme. Il me montre d’étranges télécabines flottantes, et des vaisseaux de forme arrondie brillante.

  • Il s’agit d’un centre de maintenance de premier choix, explique Ulphéniel. Les transports à répulsion sont robustes, mais ils doivent être inspectés régulièrement pour veiller à la sécurité des passagers. Ils sillonnent chaque ville, chaque province, suivant l’endroit où l’on souhaite se rendre. Leur usage est parfaitement libre.

Je lui demande qui conduit de tels transports, mais il éclate de rire, et m’invite à monter dans une sorte de train flottant.

J’entre, et suis abasourdie, car l’intérieur est miroitant de propreté. Je crois bien que, même en prenant une loupe, on ne pourrait pas trouver le moindre gravillon sur le sol. Les parements semblent en bois précieux, en marbre ou en stuc. Le sol, lui, est d’un matériau indéfinissable, comme de la résine qui ressemblerait à de la pierre lumineuse. Lorsque nous marchons sur le sol, des motifs floraux délicats se mettent en mouvement. Les sièges sont si confortables, que l’on se croirait sur un fauteuil moelleux. Il existe des salons de lecture et des salles de cinéma.

  • Lorsque l’on vit dans une dimension plus élevée, la poussière et nombre de nuisances disparaissent. Il est bien moins d’efforts à déployer pour entretenir. Les nôtres sommes attachés aux belles choses. Ce train à répulsion sillonne les cieux de toute la planète. On peut même descendre en marche, il ne s’arrête pas. Il existe des passages subtils reliés à la surface de chaque « gare ». Ce véhicule est guidé depuis la surface, il n’existe pas de pilote. En cas de panne, il se pose simplement et un autre transport vient aussitôt chercher les passagers. Cela se produit très rarement, car nos techniciens sont des plus habiles.

Nous descendons, et j’admire le fuselage impeccable de l’engin, entouré d’un champ protecteur, afin de ne point heurter les animaux. Le poli est si parfait, qu’il pourrait appartenir à un bijou.

Nous entrons dans l’aire de maintenance. Des Vénusiens, hommes et femmes, retirent les parements de chaque vaisseau et accèdent aisément à l’intérieur. De loin, cela ressemble à un réacteur d’avion, mais la forme est très harmonieuse.

  • Il n’existe pas de suie, de poudre, ou tout autre rejet. Ces véhicules sont conçus pour être non polluants. Ils utilisent la lévitation, chacun d’entre eux est pourvu d’un grand électroaimant. Les vaisseaux utilisent la propulsion à l’hydrogène, avec le principe de la fusion lente. Des réacteurs additionnels au méthane peuvent être employés, de manière exceptionnelle. Ils volent sans risque pour les oiseaux. Nous veillons au bien être de tous les petits animaux. Il existe des couloirs de circulation exclusifs en ville. Si un passant voulait s’en approcher, il ne le pourrait tout simplement pas. Les transports se déplacent dans des tunnels, ou en des zones fermées. La zone des temples est dénuée de véhicules, il faut s’y rendre en marchant, mais nous adorons cela, c’est propice au recueillement.

Je suis émerveillée, car nous nous approchons d’une salle très colorée. Il existe un grand nombre de pièces détachées sur des étagères. Des Vénusiens, avec cette fois des adultes et des enfants, s’affairent à remettre en état de petits transports flottants, et des androïdes.

Les enfants ont l’air emplis de joie. Tout ceci a l’air d’un travail passionnant.

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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre