Certains entendent les voix qui sont en eux avec une grande clarté et ils obéissent à ce qu’ils entendent. Ceux-là deviennent fous ou deviennent légende, disait Tahca Ushte. D’autres font la différence entre leurs voix intérieures. Ils ne suivent que les conseils favorables. Ceux-là voient la vie, la vérité, la voie. Peu de gens les écoutent — nul ne les entend.

Solitude

La solitude dans laquelle ils vivent fait du plus beau ciel un noir tombeau. Ils tombent de tombe en tombe, sombrent au milieu des ombres, nul secours ne leur vient, nul recours ne retient. La force est leur écorce, le reste est faiblesse. L’aubier est chez eux de chair vermoulue. Il ne filtre que peu de lumière et pour leur nuire la nuit l’éteint.

Au soleil on pourrit plus vite. La lumière de ce monde est trop terne qui cerne l’ombre envahissante d’un liseré serré d’argent filé. Quand l’un d’entre eux s’éteint s’allume une étoile nouvelle. Autour d’elle déchets et comètes forment la ronde aux planètes et déforment un peu plus la trame du drame de l’âme : éternel, amer, éther littéral, littoral austère.

Ces vers d’éther au miroir déformant voient leur rêve infernal devenir l’avenir. Au monde ainsi conçu sans qu’aucun ne l’ait su, quelque obscure sangsue va sucer sève et moëlle.

Cœur déçu

Et des milliards de vies pour des millions d’éons vont s’égarer dans les décombres. S’égayer sous les rayons sombres. Ton cœur déçu sera du nombre.

Te voilà plus fermé qu’un piège. As-tu la moindre envie de vivre ? D’aimer ? De rire ? Que veux-tu qui te puisse ouvrir? As-tu encore envie de lire ? D’écrire ? Veux-tu t’entendre dire : allons, rien n’est perdu ! Quel serpent t’as mordu ? Quels tourments te sont dus ? Veux-tu la corde du pendu ? Que le bonheur te soit rendu ? La vie vient aux vivants, tu dois te pendre avant.

Quand tu auras passé les sommets du martyre, oublie ton dol. Assez de oui mais. Que s’étire en toi l’énergie serpentine. Voici la porte enfin, regarde ! Elle s’entrouvre aux matines. Le jour va se lever sur ta faim. René ! Tu es rené. Ta mort va t’emmener du pays des damnés au paradis d’Énée.

Énée, fils d’Anchise l’humain et de la déesse Aphrodite, est l’un des héros de la guerre de Troie. Il est chanté par Virgile dans l’Énéide, dont il est le personnage principal. Fondateur mythique de Lavinium qui devint Rome, il en sera le premier roi. 

Folie vaincue

Quand ça devient scabreux, faut s’cabrer.  Face à l’erreur, la terreur.

Comme Énée portant son pauvre père, je porte en terre un vœu mort-né, ressusciter. Surgir du tombeau pour connaître un envol, une assomption. L’ange est venu, sa voix m’a dit : –Tu seras un homme, mon fils!

Sa parole a suffi. Mon calvaire est fini. La terreur est guérie. J’ai reçu l’énergie. J’ai connu Noémie. J’ai vaincu la folie. Banni la frénésie. Éradiqué l’envie. J’ai traversé la nuit qui m’a fait tant d’ennuis.

Trois fois né

Cent fois né, je suis l’éternel fou qui chamanise. Énée est le fils d’Anchise, faux-frère de Cochise. Anchise est un humain de la race avant la nôtre, il est un géant noir de 4m12. Beau comme un dieu d’avant, il a séduit la sublime Aphrodite, que les Romains ont appelée Vénus.  De leur union un fils est né, Énée, leur fils aîné. Bien que trois fois né, il est mort à présent.

On l’a enterré à l’âge de mille ans dans la ville de Milan qui sera bâtie dans mille ans. L’enterrement fut mi-rapide, mi-lent. Forcément. Il fut mis en terre nu comme un ver géant. Par économie, dit-on. Quand on mesure plus de quatre mètres, vous n’imaginez même pas le prix d’un cercueil. Trois fois né, quatre fois mort.

Mégalopoles préhistoriques

La ville est le début de la fin. La civilisation planétaire noire a péri du déclin de ses mégalopoles. En Afrique, près de Maputo, on a retrouvé les ruines d’une cité préhistorique. Et très grande. Maputo (anciennement Lourenço Marques) est une grande ville d’Afrique australe et la capitale du Mozambique.

Un tas d’autres ruines archaïques ont été détectées dans toute l’Afrique australe. De vraies villes comme à Sumer, mais beaucoup plus anciennes. Et nous allons les découvrir grâce à une fameuse guide, la sublime Vénus Afro dite, qui appartient à la race supérieure, celle des Déesses d’avant, noires comme des reines.

Afro dite : sous son nom grec, Vénus est dite Africaine. Ainsi la langue des Oisons nous donne le sens et l’info qui nous manque pour nous repérer dans la jungle du passé, amplement déformée par les historiens et leur parti-pris que bénit l’école laïque et obligatoire : « Ne pensez pas, chers élèves, répétez seulement ce que le prof vous dicte. »

Notons que la langue des Oisons ne marche qu’en Français, langue initiatique au même titre que le sanskrit et l’hébreu. 

La Toute Première

Ces très antiques déesses possédaient une longévité extraordinaire, comparée à l’extrême brièveté de nos vies actuelles. Ou comparée à la longévité déjà costaud des dieux gréco-latins. Plusieurs milliers d’années, ces joyeux drilles. Et Vénus a vécu tout ce temps-là elle aussi.

Tout ça n’est que broutille à côté d’Ana, la Toute Première. La Grande Déesse Ana / Anna / Ama a vécu plus de 4 milliards d’années jusqu’ici — et ce n’est pas fini. De quoi rester pantois, pathétiques et pantelants. Pour le moment elle dort. De race reptilienne, elle a besoin d’une bonne dormance tous les 60.000 ans.

Oh pas grand chose ! Une petite sieste de quatre mille ans seulement. Pendant ce temps, l’humain va mal. Aux griffes des Archontes des ténèbres, il en chie grave. Il en bave. Quand la souris n’est pas là, les matous dansent. Les démons sont en transe.

L’Unique est féminine. Elle fut masculinisée par les Patriarches, il y a quatre milliers d’années : quand elle s’est endormie, elle n’a pu se défendre. Avant eux, le Matriarcat avait duré soixante mille ans. Ça nous laisse une seule chance : capter. Ouvrir toutes grandes nos ouïes subtiles, palper, sentir, pressentir, choper. Capter ce que nous envoie le Rêve de la Grande Déesse Ana Q. D.

Ana est noire comme une reine de beauté

L’éveil est de vermeil et le silence est d’or.

Nick Tarrass

L’immonde entier

Je suis venu à l’immonde le 21 mai 1949. Année de l’œuf. Je cesserai d’écrire le 21 mai 2049, en l’an du bœuf. Vous êtes bons pour me supporter pendant des années, comme vos pères avant vous l’ont déjà fait pendant 76 piges. Je suis de la race tenace, la race casse, la race qui trace et ne passe pas sa place.

Ni son tour. Toujours et sans détour, je suis de la race d’amour. Sans raison, sans saison, sans condition, sans reddition. Sans mission, sans fiction, sans interruption. J’écris comme je respire, et même pire : si je respirais comme j’écris, il y a longtemps que je serais mort over ventilé.

Étouffé par trop d’air comme j’étouffe le feu de ma colère. Qui s’attise et déborde, elle. Mais elle est cuite. Étouffée comme un projet dans l’œuf. Cuite à l’étouffé comme un fœtus de nouveau-né. J’improvise et c’est niais. Mais ça s’essaie. Si ça s’essaie, c’est gain.

La sourde oreille

Bon, c’est toujours mieux que de jouer à la main chaude. Fille du durdoreillisme, la surdité sélective est un très bon moyen de lire ce qui est caché. On déforme ce qu’on entend, et l’étincelle nous fait comprendre. Brouiller les sons, souiller les tons, mouiller les fonds.

Si c’est dit dans une autre langue, on trouve un équivalent sonore dans la nôtre. Un Anglais m’a dit : When did you married? Et j’ai compris : Ouais mais du mal?

Pue thym d’accent !

La langue des Oisons

La langue des oiseaux, tel est le nom plaisant qu’on donne à la claire audience ou tierce oreille. Déformation des mots, sortir un autre sens des mêmes sons. Ainsi, quand on entend mal, on comprend mieux. Telle est la claire audience. Les extrêmes se touchent.Qui se sent morveux, qu’il se mouche. Qui se sent merdeux, qu’il se douche.

On peut se demander ce que les oiseaux ont à voir dans cette langue là, non ? Dites oui, pour commencer. Oui, la métalangue est partout — oui, les synchronicités abondent — oui, les sens cachés se démasquent — oui, oui, oui… c’est si bon de dire oui. Et si bon quand on l’ouit.

D’abord oiseau, c’est vite dit. Il ne s’agit pas de n’importe quel oiseau, mais du petit de l’oie. Oison est un mot assez rare, les gens auront mal compris, d’où le nom actuel de langue des oiseaux. Triste déclin.

Quand la sagesse des anciens est oubliée, on peut toujours compter sur la bêtise des nouveaux.

Lao Surlam

Oui, comme tu l’ouis, l’oison est le petit de l’oie. Pourquoi l’oie ? En langue codée, les compagnons bâtisseurs des cathédrales se nommaient les enfants de la Mère l’Oie, ce qui signifie aussi, en langue des Oisons, enfants de l’amère loi.

La langue des Oisons raffolle des jeux de mots, calembours, gauloiseries et paillardises — car le sacré s’en nourrit. La langue des Oisons est aussi nommé l’art goth, ou l’argot(source)

Attention de ne pas confondre la langue des Oisons et la langue d’Or ou langue des Origines. Elles ont des points communs, mais leur différence saute aux yeux, sinon aux oreilles…

Borobudur, Indonésie

Situé dans le centre de Java, le site de Borobudur, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100. Le temple est à la fois un sanctuaire dédié au Bouddha, mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chaque point cardinal, une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait. (source)

Bord au bout dur

BORO BUD UR se traduit aisément de la langue des origines, ici dans sa version anglaise. Boro signifie faubourg, banlieue = borough en anglais.  Bud est le bourgeon mais aussi le copain en anglais. Je prends les deux. Borough Bud Ur = banlieue du bourgeon d’Ur, ou encore banlieue des alliés (amis, copains…) d’Ur.

On peut ainsi comprendre que ce site a été bâti selon les directives des Déesses d’Avant, pour les habitants de Java alors considérés comme des amis d’Ur, vivant sur Terre, la banlieue d’Alcor.

Mais en langue des Oisons, dans sa version française, la traduction n’est pas la même. Budur se traduira par Bout d’Ur. Rappelons que Ur est la planète d’origine des Déesses d’Avant. Sur cette planète Ur, il y a une ville nommée Boro, située au Bord de l’Eau, comme la ville de Bordeau en France. Bord d’eau. (source)

L’art gothique

La langue des Oisons est magique. Dans le passé, je l’ai dit, on l’a nommée aussi l’art gothqui devint l’argot.

« Quelques auteurs perspicaces ont pensé qu’il devait y avoir un rapport étroit entre l’art gothique et l’art goétique ou magique. Pour nous, art gothique n’est qu’une déformation orthographique du mot argotique, dont l’assonance est parfaite, conformément à la loi phonétique qui régit, dans toutes les langues et sans tenir aucun compte de l’orthographe, la cabale traditionnelle.

« La cathédrale est œuvre d’art goth ou d’argot. Or, les dictionnaires définissent l’argot comme étant « un langage particulier à tous les individus qui ont intérêt à se communiquer leurs pensées sans être compris de ceux qui les entourent ». C’est donc bien une cabale parlée. Les argotiers, ceux qui utilisent ce langage, sont des descendants hermétiques des argo-nautes, lesquels montaient le navire Argo, parlaient la langue argotique — notre langue verte — en voguant vers les rives fortunées de Colchos pour y conquérir la fameuse Toison d’or. » (Fulcanelli, Le mystère des cathédrales, p.18)

Comme on va en juger plus loin, Fulcanelli était trop rusé pour ne pas avoir introduit en toute conscience cette citation de la Toison d’or. Magnifique exemple de langue des oisons, cette peau de bélier n’a aucun rapport avec ce qu’elle évoque en premier lieu. Il s’agit en fait d’un aéronef supersonique appartenant à Ram le Bélier d’Hyperborée. Cet engin apparait comme une seconde peau métallique autour de lui, qui étincelle d’une belle couleur sous les rayons du soleil — une Toison d’or...

Tous les dieux venaient d’Hyperborée.

Platon

Qui est Fulcanelli ?

À l’orée du siècle dernier, un mystérieux initié a publié deux ouvrages d’alchimie portant comme nom d’auteur le pseudonyme « Fulcanelli ». Qui se cache derrière ? Et dans quel but ?

Le premier livre de Fulcanelli s’intitule « Le Mystère des Cathédrales et l’interprétation ésotérique des symboles hermétiques du Grand-Œuvre » et le second « Les Demeures Philosophales et le Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l’art sacré et l’ésotérisme du Grand-Œuvre« .

Ces deux ouvrages sont montés dans le domaine public, la publication ayant eu lieu il y a plus de soixante-dix ans et l’auteur étant anonyme.

Bibliothèque Nationale de France

Quand on étudie le dépôt légal de ces deux ouvrages à la BN, voici ce qu’on trouve :

Auteur : Fulcanelli (pseudonyme de Jean Julien Champagne)  Titre : Fulcanelli. Le Mystère des cathédrales et l’interprétation ésotérique des symboles hermétiques du Grand-Oeuvre. Préface de E. Canseliet, F. C. H. Ouvrage illustré de 36 planches d’après les dessins de Julien Champagne [Texte imprimé] Publication : Nogent-le-Rotrou, impr. P. Daupeley-Gouverneur ; Paris, Jean Schemit, libraire, 52 rue Laffitte, le 25 septembre 1926. In-8, 150 p. [9444] Autre auteur : Canseliet, Eugène (1899-1982). Préfacier.

Auteur : Fulcanelli (pseudonyme de Jean Julien Champagne)  Titre : Fulcanelli. Les Demeures philosophales et le Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l’art sacré et l’ésotérisme du grand-oeuvre. Préface de Eugène Canseliet, F. C. H. Ouvrage illustré de 40 planches, d’après les dessins de Julien Champagne [Texte imprimé] Publication : Nogent-le-Rotrou, impr. P. Daupeley-Gouverneur ; Paris, Jean Schemit, libraire, le 22 novembre 1930. In-8, XI-351 p. [1823]

Le mystère reste entier

Si on veut consulter les éditions originales, on se heurte à la mention « Disponibilité : absence constatée (après récolement) » Ce qui signifie en langage clair que les ouvrages originaux de Fulcanelli ont été volé.

Dans l’Encyclopédie Universalis, on lit ceci : « On ne sait rien de l’auteur qui signait «Fulcanelli», mais « Le Mystère des cathédrales » (Paris, 1926) et « Les Demeures philosophales et le symbolisme hermétique dans ses rapports avec l’art sacré et l’ésotérisme du grand œuvre » (Paris, 1930), parus entre les deux guerres mondiales, s’imposèrent d’emblée à l’attention des curieux d’alchimie ainsi que des historiens de l’art. »

Pour ceux que ce mystère intéresse, voici ma source. Mais j’aime autant vous prévenir, rien n’est éclairci au terme de cette étude approfondie…

Du chemin

On en a fait du chemin grâce au chamane fou ! Mais dans ce site, ce n’est jamais le but qui domine, mais le chemin qu’on prend pour y aller. Les raccourcis ou les rallongis, les étapes, les à-côtés, les liens, les aliens, les moyens, les doyens, les croyances et les errances.

Je suis fou, j’erre. L’errance est humaine. L’erreur est hymen. Qui écrit ça derrière mon dos ? Ceux qui n’ont pas compris, téléphonez-moi, vous avez gagné. À vous, j’avoue. Si impossible n’est pas français, imbitable l’est indubitablement.

Ami, pour suivre, oublie ta tête. Le cerveau lent n’a rien d’un cerf-volant. Coupe-toi la tête et sers-toi d’autre chose.

Mon conseil : utilise la ligne directe, celle qui passe par les étoiles.
Seul le sentier du Rêve peut te donner meilleur grain à moudre. J’y vais cette nuit même.

Dès que j’ai du 9, je te le raconte sur le Grand 8. Ça te secoue, 7 épatant. 6 ça file la gerbe, faut pas 5iéter. On n’y va pas par 4 chemins, on fait comme Achille à la guerre de 3. Y en a pas 2 comme lui, 1 sacré numéro le Chichille…

Source:https://eden-saga.com/chamane-fou.html


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre