Remarquez la résistance qui surgit à l’idée de faire face à l’adversité.
La méditation assise en silence offre des conditions idéales pour une pratique préliminaire, pour développer des outils permettant de faire face à ce qui évoque un inconfort, et pourtant, s’asseoir en tant que tel n’est pas la vraie chose.
La vraie méditation se produit lorsque vous êtes au milieu de l’action, du chaos, lorsque vous faites face à des personnes impossibles, à des émotions intenses, à des situations inévitables.
Dans de telles conditions, pouvez-vous garder l’esprit dans le silence, la solitude et la paix ?
Pour ce faire, il faut d’abord sensibiliser et cesser de s’agresser soi-même.
Beaucoup d’entre nous ont un esprit divisé en victime, sauveteur et/ou agresseur pour nous-mêmes ou pour « les autres ».
Nous pouvons même changer de rôle. Pourtant, lorsque nous sommes farouchement équanimes, nous ne commettons pas de menaces ou ne cédons pas, ne cédons pas devant la manipulation ou les implications émotionnelles, restons insensibles aux attaques et aux culpabilisations qui viennent de notre surmoi, de notre propre inconscient.
Nous le dissolvons en refusant de le ratifier.
En restant calmement, nous voyons au-delà de l’irréel.
L’esprit de l’égo attaque, voudrait que nous nous sentions mal dans notre peau, coincés dans une spirale. La seule façon de s’en sortir est de cesser d’être un ego, de ne pas être affecté par le désir, la peur, la douleur ou le plaisir.
Notre véritable pratique consiste à considérer la souffrance comme un exercice mental.
La plupart d’entre nous apprennent à craindre la mort, la douleur et d’autres défis. Pourtant, pour un maître Zen, tout cela est une grande bénédiction.
L’opinion est que nos ennemis sont nos plus grands dons pour évoquer l’amour, la passion, le pardon, l’autonomisation dans la réalisation de l’unité de tout ce qui est. Ils nous guident pour abandonner l’esprit de l’ego, celui qui aimerait souffrir, être dans un état d’insuffisance, de culpabilité, de honte, d’agressivité ou d’auto-justification ou d’auto-reproche.
Ce sont autant de faux rapports avec le réel. L’Etre Suprême est en nous. Ce n’est qu’en étant conscient et en vivant en alignement avec l’Âme que nous pouvons revendiquer ce pouvoir.
Un gourou ne peut pas nous le donner. Les mantras ou autres pratiques spirituelles ne le donnent pas. Il faut le revendiquer et avec le pouvoir de la volonté, l’intégrer dans notre vie.
Cela se produit lorsque nous sommes dans un état de profonde honnêteté et de véracité envers nous-mêmes.
Si nous le permettons, notre voix intérieure peut nous piquer plus qu’une épée. Concentrons-nous sur le fait de rester dans une immobilité inébranlable.
Ne réagissons pas, mais passons plutôt à cet état qui se dissout dans la pureté de notre Être qui est Amour.
Accordez-vous sur la respiration. Entrez dans l’esprit d’une présence silencieuse.
Cette force vitale, ou équanimité, est ce que vous êtes.
Cela ne peut pas être perdu.
Un souvenir sincère nous guide pour être fidèle à nous-mêmes.
Source:https://goldenageofgaia.com/2024/06/20/view-your-suffering-as-a-mental-exercise/
Traduit et partagé par les Nouvelles Chroniques d'Arcturius
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