Les schémas d’évolution des religions révèlent une tendance universelle.
Ils débutent souvent par la liberté. Beaucoup évoluent vers la contrainte.
Le bouddhisme offre une perspective claire sur ce modèle.
Sa force n’est pas le dogme, c’est la liberté.
Ses adeptes peuvent puiser la vérité dans n’importe quelle foi. Pas de murs. Pas de frontières. Juste la sagesse.
Ce genre de liberté est rare sur cette planète. La plupart des institutions religieuses érigent des barrières. Le bouddhisme est l’une des rares à ouvrir des portes.
La secte Shin au Japon l’a compris.
Ils sont devenus l’un des groupes religieux les plus libres du monde, ravivant l’esprit missionnaire de Gautama.
Envoyer des enseignants à l’étranger. Construire des ponts, pas des barrières.
Leur volonté de tirer la vérité de n’importe quelle source est louable. Révolutionnaire. Sage.
C’est déjà arrivé avant.
Au cours des 50 premières années après Jésus-Christ.
Avant que les institutions ne verrouillent la vérité vivante.
Quand le message du Maître respirait encore librement.
Quand les disciples recherchaient la sagesse plutôt que le pouvoir.
Ces premiers croyants ont compris quelque chose de grand :
Voir la vérité partout où elle apparaît n’est pas la même chose que mélanger les religions.
L’un = discernement. L’autre = dilution.
L’un renforce la foi, l’autre l’affaiblit.
Jésus a reconnu la vérité au-delà des traditions sans perdre la sienne.
Il n’a pas créé une foi hybride. Il a apporté quelque chose de nouveau : des principes éternels.
Ses premiers disciples suivirent son exemple. Ils ne mêlèrent pas le judaïsme aux cultes à mystères romains. Ils discernèrent la vérité et tinrent bon.
Au fil du temps, les choses ont changé.
Les églises se sont transformées en entreprises. Les rituels ont pris le pas sur les relations. La doctrine a enterré l’expérience directe. Les changeurs d’argent sont revenus sur le devant de la scène.
Aujourd’hui, le schéma se répète :
Des institutions religieuses blanchissent de l’argent. Des chaires prônent la violence et l’obéissance. Des projets « interconfessionnels » imposent de faux mélanges. Le chrisme chrétien modifie l’histoire au lieu de l’honorer.
Il ne s’agit pas de liberté spirituelle. Ce sont de nouveaux contrôles.
De nouvelles façons d’effacer le message du Maître. De nouveaux murs entre les âmes et la vérité.
La véritable liberté spirituelle ne consiste pas à mélanger les croyances. C’est discerner la vérité avec un regard clair. C’est une connexion directe avec le Père. C’est se souvenir de qui l’on est.
Les premiers connaissaient la différence. Ils n’étaient pas enfermés dans des règles. Ils n’étaient pas coupés de leurs racines. Ancrés dans la vérité, libres de l’explorer.
Maintenant, il émerge à nouveau, infini dans toutes les directions.
Pas de mélanges religieux. Mais un véritable discernement. Pas de solutions institutionnelles. Mais un changement individuel. Pas de nouveaux dogmes. Mais une véritable relation.
Et surtout, savoir que nous sommes frères et sœurs, Dieu comme notre Père nous liant ensemble.
Le modèle se montre de lui-même.
Liberté avec fondement. Exploration avec intégrité. Découverte avec clarté.
La rivière coule.
Et le meilleur reste à venir.
♥ EKO
Source:https://tinyurl.com/4zz3xnjk
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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