Beaucoup ressentiront maintenant l’immense douleur du changement intensifié et de l’ascension, alors que tout ce qui était profondément refoulé en eux-mêmes refait surface.

Toutes ces parties de soi que l’on refoulait, tout ce qu’on ne pouvait exprimer, tous ces masques disparaissant, jusqu’à ce que l’âme se dresse, dénudée jusqu’à l’os. Plus de cachette.

C’est là que l’amour inconditionnel et la compassion entrent en jeu.

Soi et les autres.

Là où les jugements font boomerang.

Là où l’humanité triomphe, lorsque nous gardons le cœur ouvert, quoi qu’il arrive, car nous avons tous joué le rôle du méchant et du saint, et tous les autres rôles d’acteur, dans cette vie et dans d’autres.

Je me souviens de l’époque où je travaillais avec des soldats, de vrais soldats, en tant qu’archiviste dans un musée, sur un champ de bataille anglo-boer, où mes deux arrière-grands-pères étaient impliqués, du côté des Boers.

Ici, j’ai vu des soldats britanniques, fraîchement débarqués de la guerre en Irak, se tenir devant les tombes de leurs compatriotes morts sur le terrain de ce musée, en 1899. Officiers et hommes de troupe.

Alors je leur ai demandé : « Pourquoi pleurez-vous ? » La réponse : « Parce qu’ils savent ce que nous avons vécu ! »

J’ai dû libérer les âmes et les esprits de ceux qui sont morts en 1899, au cours des mois où j’ai travaillé là-bas, car ces âmes demandaient à être libérées.

J’ai raconté cette histoire ailleurs, mais je n’oublierai jamais comment, après des mois où ils venaient un par un dans mon bureau, je leur demandais leur nom et leur grade, afin de pouvoir vérifier les archives de l’armée et savoir que je n’imaginais pas des choses.

Et puis, ce matin de printemps, lorsque j’ai garé ma voiture, le soleil a percé les nuages, mettant en valeur les fleurs printanières écloses sous la première pluie. Elles étaient toutes là, une soixantaine, me saluant, avant que leurs âmes ne soient libérées et libérées à jamais.

Dans des moments comme ceux-ci, il n’y a que de l’amour et de la compassion. De l’humanité. Un profond silence intérieur. La certitude ultime que la Divinité et l’Amour Divin sont plus grands que tout ce que nous pouvons saisir ou comprendre.

Il est préférable de voir, de ressentir, de savoir, d’expérimenter avec le cœur et l’âme, comme UN avec la Source intérieure.

L’amour et la compassion commencent d’abord de l’intérieur.

Et c’est seulement en acceptant pleinement le méchant et le saint qui sont en nous que nous pouvons étendre la même chose aux autres.

Tout commence à l’intérieur.

Comme à l’intérieur, ainsi à l’extérieur.

Et c’est ainsi que la plénitude intérieure s’étend jusqu’à la sainteté.

L’amour est saint.

Sacré.

Infini.

Omniprésent.

Un!

L’Ascension est en effet le retour à L’UN.

Source:http://www.judithkusel.com

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius

 


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre