Un frisson ancestral parcourt le système nerveux humain chaque fois que le ciel nocturne s’illumine de cet astre parfait et troublant.
C’est la Pleine Lune, ce projecteur céleste que l’on accuse depuis des millénaires d’être responsable de toutes les nuits blanches, de tous les accès de passion irrationnelle et de tous les moments de désespoir inexplicable.
La croyance persistante dans le pouvoir du calendrier lunaire – qu’il guide le jardinier dans la récolte des carottes ou détermine le moment d’une opération chirurgicale – est un artefact culturel si profondément ancré dans notre inconscient collectif qu’il est impossible de le rejeter comme une simple superstition.
Nous levons les yeux et ressentons un changement au sein de notre propre océan intérieur. Mais que dit réellement la biologie, rigoureuse et objective, de cette influence ? La Lune nous rend-elle vraiment fous, ou sommes-nous simplement victimes du plus ancien et du plus sophistiqué effet placebo de l’histoire de l’humanité ?
Sympathie lunaire et genèse de la folie
Le lien entre le cycle lunaire et l’instabilité humaine est plus ancien que l’histoire écrite, cristallisé dans le mot même de « folie » — un état de démence attribué directement à l’influence de la Lune.
Shakespeare l’a parfaitement illustré dans Othello, où le Maure, venant de commettre un acte fatal et irrationnel, implore l’absolution cosmique : ce n’était pas sa faute, mais celle de la Lune.
« L’influence de la lune. Elle, comme vous pouvez le constater, est trop près du sol et rend tout le monde fou. »
Il ne s’agissait pas de poésie, mais du reflet d’une croyance répandue et terrifiante du XVIIe siècle. La science, ironiquement, tenta d’abord de combattre cette astrologie antique avec sa propre logique erronée.
Galilée, le grand explorateur du cosmos, rejeta d’abord l’idée que la Lune soit à l’origine des marées océaniques, la jugeant trop simpliste et superstitieuse. Il avait, comme chacun sait, complètement tort. C’est bien la gravité immuable de la Lune qui attire les immenses masses d’eau de la Terre, engendrant les marées qui définissent nos côtes.
La correction scientifique, paradoxalement, a réhabilité cette peur ancestrale. Si la Lune peut soulever sans effort l’océan Pacifique tout entier, elle exerce assurément une attraction notable sur les fluides corporels – notre sang, notre lymphe et l’essence même, salée et profonde, de notre matrice cellulaire.
Cette logique a fourni un fondement pseudo-scientifique puissant à des générations de médecins qui, jusqu’aux XVIIIe et XIXe siècles, prescrivaient des médicaments et conseillaient le moment des interventions chirurgicales en fonction des phases de la lune. On croyait que la lune croissante imprégnait le corps de force, tandis que la lune décroissante l’en privait, un effet épuisant idéal pour la convalescence après un traumatisme chirurgical. Le fait que certains chirurgiens aujourd’hui reconnaissent discrètement cette coutume en dit long sur la persistance de cette peur ancestrale liée à la gravité.
Horloge ancestrale dans l’ADN humain
La question fondamentale est celle de l’entraînement biologique. La vie n’est pas apparue après la Lune ; toute vie a coexisté avec elle pendant des milliards d’années.
Aux premiers âges de notre planète, la Lune était plus proche, son attraction gravitationnelle exponentiellement plus forte, et les marées qui en résultaient étaient colossales, contraignant la vie dans les eaux peu profondes à un cycle constant et brutal d’inondations et de retraits. Cette pression environnementale extrême est devenue le creuset de l’évolution.
Se pourrait-il qu’au sein de notre ADN le plus fondamental – le code établi par les premiers habitants de la planète – existe une horloge biologique non seulement solaire , mais adaptée à la Lune ? Un mécanisme profond et primitif qui tente encore de se synchroniser avec cet immense régulateur argenté des ténèbres ? C’est ce courant métaphysique sous-jacent qui rend l’étude moderne de l’influence lunaire si fascinante, reliant notre insomnie du XXIe siècle à l’histoire de la vie terrestre vieille de trois milliards d’années.
Entraînement biologique : le code profond de l’eau et du sol
Pour dépasser la superstition, il nous faut analyser les deux vecteurs indéniables de l’influence lunaire : la lumière et la gravité. Depuis des millénaires, les organismes vivants se déplacent, croissent et se reproduisent en fonction des variations subtiles de ces deux forces cosmiques.
Source:https://elishean777.com/le-code-secret-des-cycles-lunaires-inscrit-dans-ladn/
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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