1er septembre 2024
Mer insondable ! dont les vagues sont des années,
Océan du Temps, dont les eaux sont d’un profond malheur
Sont saumâtres du sel des larmes humaines !…
Qui fera sortir sur toi,
Une mer insondable ?
~Percy Bysshe Shelley , Le Temps

Je n’ai pas l’impression d’avoir reçu un laissez-passer de l’Univers pour me laisser aller à une attitude négative. Les cases de survie de base sont toutes cochées, et même plus : nourriture, abri, vêtements. Bonus : un abri confortable à quelques kilomètres au nord de Santa Barbara, sur la Riviera américaine, avec l’humain que j’aime le plus au monde et deux félins adorables et sociables.

Super bonus : une mobilité facilitée ! Je suis plus que bénie de pouvoir enfin vivre sans douleur chronique grâce à une opération de remplacement de la hanche il y a six mois. Je n’ai sûrement pas le droit de me sentir autre chose que heureuse, heureuse, heureuse. Ou du moins, plutôt satisfaite, la plupart du temps.

Pourtant, mon humeur est en plein bouleversement. Si j’ai fait des rêves bizarres, je me réveille à cran, comme si j’avais traversé un périlleux voyage nocturne et que je n’étais pas tout à fait sûr de m’en être sorti indemne. Compte tenu de ce qui est possible en matière d’état de rêve, du plan astral et du partenariat (ou de l’interférence) angélique / extraterrestre / autre dimensionnel avec l’humanité, ce n’est peut-être pas si loin de la vérité.

Quand je regarde depuis mon bunker semi-isolationniste et que je repense à ce qui se passe réellement dans le monde, et que je me rappelle ce que les chaînes et les commentateurs nous disent sur l’augmentation des vibrations extrêmement fortes, des éruptions solaires, des tensions mondiales et des peurs apocalyptiques, il n’est pas étonnant que j’aie égaré mes lunettes roses.

*****

Je trouve une sorte de remède spirituel universel dans la pratique imparfaite et vaguement définie de l’être ici et maintenant. Je plonge aussi avec autant de joie que possible dans tous les moments du déroulement perpétuel du Maintenant qui sont tout simplement amusants. Qui sont principalement satisfaisants et agréables.

Parfois, je me rappelle de mettre en pratique ce que suggère le Dr Peebles. Tout au long de la journée, je m’arrête et je me demande : qu’est-ce que je fais en ce moment même ?

C’est un raccourci vers un moment où l’on est dans le présent. Cela nécessite de s’éloigner du temps de l’horloge et de se connecter à l’endroit qui n’a pas de temps. Le grand espace intérieur du moi, l’espace qui fusionne avec l’espace des étoiles, la nuit la plus profonde, un silence au-delà du silence.

Quand je viens de m’enregistrer, j’ai senti la seconde aiguille de l’horloge artificielle de la Terre s’arrêter, planer et attendre patiemment la réponse… Je m’amuse bien .

Aucune insatisfaction. Aucune envie de me lever et de faire une corvée. Aucune envie impérieuse de faire une tâche amusante, comme mettre plus de décorations d’automne, ce qui m’apporte inexplicablement tant de plaisir. Je reste simplement assise, mon regard parcourant la pièce avec attention, glissant sur les chats couchés.

L’aiguille des secondes de l’horloge terrestre redémarre, mon esprit reprend sa place au volant et je suis prêt à passer à l’action. Mais je ne fais rien immédiatement. Je me souviens délibérément de cette étendue noire sans fin d’espace/absence d’espace, de la fusion parfaite entre elle et moi, du silence qui sous-tend tout le bruit de ce monde. Et je sais que j’emporterai un morceau de cela avec moi lors de mon prochain choix d’action. Ce petit moment colore de manière disproportionnée tous les autres moments, comme une goutte puissante de colorant alimentaire qui fait passer un océan du bleu profond au lavande pâle. C’est illogique et manifestement impossible… du point de vue de la réalité normale.

La réalité normale est surestimée, à mon avis. Je préfère la réalité que je peux créer, même si elle ne semble pas se manifester dans la bulle de vision, de toucher et d’écoute qui m’entoure. Heureusement, j’ai accès à l’outil de joie qu’est l’imagination, rangé dans mon arsenal de superpouvoirs, juste à côté de la prière, de la méditation, des câlins et d’un chat qui ne cesse de ronronner.

Source:https://goldenageofgaia.com/2024/09/02/the-ever-unrolling-reel-of-now/

Traduit et partagé par les Nouvelles Chroniques d'Arcturius

 


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Texte partagé par les Les Nouvelles Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre