Ces phénomènes extrêmes libérant une énergie colossale : elles sont entre 100 et 1000 fois plus puissantes que les éruptions solaires classiques.

Depuis 2023, des aurores boréales peuvent être, occasionnellement, aperçues dans le ciel de France qui témoignent de l’approche de la phase d’activité maximale du Soleil. Cette activité est rythmée par des cycles d’environ 11 ans au cours desquels les champs magnétiques se réorganisent et dont les traces peuvent êtres retrouvées jusqu’au cœur des arbres. Ces cycles influencent directement l’apparition des taches solaires, des zones sombres et froides sur sa surface, ainsi que les éruptions solaires, explosions soudaines de rayonnement et de particules énergétiques. Mais les étoiles comme le Soleil peuvent également générer des super-éruptions qui sont entre 100 et 1000 fois plus puissantes que les éruptions classiques.

Des évènements finalement fréquents

Sur Terre, il est difficile d’identifier la trace de telles éruptions, car soit ces tempêtes extrêmes n’ont pas été accompagnées d’éjections de masse coronale, qui sont à l’origine des conséquences planétaires, soit elles n’ont pas laissé de traces. Ni dans les cernes des arbres ni dans les carottes prélevées dans les glaciers. L’un des événements les plus plus puissants enregistrés est celui de Carrington en 1859 mais il reste loin des « standards » des super-éruptions. Aussi pour tenter de mieux comprendre la fréquence de ces dernières, des scientifiques de l’institut Max Planck ont décidé d’étudier d’autres étoiles similaires au Soleil, dans la Voie lactée.

Dans une recherche publiée dans la revue Science, ils ont analysé les données de 56.450 étoiles collectées par le télescope spatial Kepler. Ces observations, couvrant en années cumulées plus de 220.000 ans d’activité stellaire, révèlent qu’une étoile de type Soleil produit, en moyenne, une super-éruption environ une fois par siècle. « Nous avons été très surpris de constater que les étoiles semblables au Soleil sont sujettes à des éruptions aussi fréquentes« , s’est étonné dans un communiqué Valeriy Vasilyev, premier auteur de l’étude. Les estimations précédentes évoquaient plutôt des intervalles de 1500 ans voire jusqu’à 10.000 ans pour ces événements.

Pourra-t-on prédire les super-éruptions ?

Les impacts potentiels d’une super-éruption sont considérables. L’événement de Carrington, qui avait interrompu les communications télégraphiques en 1859, provoquerait aujourd’hui un chaos technologique d’une ampleur bien plus importante. Réseaux électriques effondrés, satellites détruits, systèmes GPS paralysés : les conséquences seraient planétaires.

Pour mieux anticiper ces colères stellaires, les scientifiques travaillent à améliorer la surveillance du Soleil. L’Agence spatiale européenne prévoit de lancer en 2031 la mission Vigil, une sonde dédiée à l’observation des régions actives du Soleil. Équipée d’instruments avancés, elle permettra de détecter les signes précurseurs d’une activité extrême, offrant un délai crucial pour protéger les infrastructures terrestres et spatiales.

Source:https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/les-super-eruptions-du-soleil-pourraient-se-produire-plus-souvent-que-prevu_182731

Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius

 


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