Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron.

Vous vous souvenez, n’est-ce pas, maintenant est le temple. Vous avez déposé les histoires, le passé, le futur, tout ce qui encombre et même tout ce qui semble enrichir, pour être maintenant la présence qui s’offre.

Poser et reposer. Reposer, non pas par opposition à une impression qui pourrait être de fatigue, reposer, poser à nouveau dans sa propre source. Cela peut être la permanence maintenant. Reposé dans sa propre source, l’on est régénéré. Et si la régénération n’est pas totale, alors intensifiez la présence, reposez-vous. Intensifier la présence doit être un acte de joie. L’on rentre dans la demeure de la joie…

Intensifier la présence n’est pas l’énergie durcie du vouloir mais l’enthousiasme de l’être qui s’offre et se repose dans sa source. C’est en intensifiant la présence que l’on se pose et se repose.

L’on ne peut choisir la léthargie. Intensifier la présence est simple et concret, la présence au souffle qui traverse le corps, la présence aux mouvements d’énergie dans le corps, la présence au contact du corps, la présence à l’air qui entoure le corps, la simple présence de ce qui est. Et par l’intensité de la présence à ce qui est, tout s’ouvre et l’Être, ce qui est la source de tout ce qui est, resplendit. Au cœur des cellules, l’Être resplendit…

Sur un plan, les êtres humains s’activent et s’excitent, courant après ils ne savent même plus quoi, dans le silence du cœur l’humanité divine s’ouvre à la splendeur de la vie. Il faut bien qu’un jour l’humanité choisisse.

Bien comprendre, intensifier la présence n’implique pas la rigidité d’une volonté, intensifier la présence est entrer au cœur de la présence en lui donnant l’attention comme une jubilation, et cette impression de jubilation ou de plénitude qui grandit à l’infini détend l’énergie. La pleine présence implique une énergie détendue et pleine. L’attention est offerte au souffle, aux mouvements corporels et ainsi à l’infini car le corps ainsi nourri est ouvert à l’infini. Une autre physiologie, une autre réalité qui ne peut impliquer ni l’effort ni la crispation ni la tension. La plénitude n’est pas tension, elle est ouverture à ce qui est. Et au cœur de tout ce qui est, est l’infini de la joie.

C’est ainsi que s’éveille l’humain divin, comme une autre race peut-être, ou la continuité de l’autodépassement de l’espèce ou le retour aux sources comme une boucle, la réalisation que l’humain est divin, non dans l’abstraction mais dans le concret.

Vous vous souvenez, ici maintenant est le temple. Le temple est le lieu de rencontre. Ici l’on se reconnaît et se reconnecte à sa divinité. Ici l’on se pose, ayant quitté les attaches aux histoires du passé ou à celles du futur, sans histoires, pleinement présent, maintenant.

C’est ainsi que la fraternité se rencontre. L’offrande est celle de la pure présence offerte à l’être humain divin.

Dans le temple, seul est l’éveil, l’éveil nourri par l’attention et mu par l’éternité de l’amour.  Pour ceux et celles qui comprennent que rien n’est statique, que tout s’autodépasse éternellement, l’on ne peut que tendre vers l’infini, vers l’éternel. Pour ceux-là, le monde se révèle dans sa multidimensionnalité.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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Texte partagé par les Les Nouvelles Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre