L’incarnation de l’aura

L’aura est sphère de pure lumière qui nous entoure à bonne distance, aussi bien au-dessus du sol que sous nos pieds — sous notre corps quand on dort. Elle est spirituelle tandis que le corps physique est purement matériel. Quand elle s’incarne, l’être s’éveille. Il a fait coexister le spirituel et la matière. Avant ça, il y a pas mal de conditions à remplir.

Esprit, âme, aura

La Grande Déesse nous a fait don de l’aura. D’abord, une petite révision, qu’est-ce que l’aura ? Il faut savoir que nous avons plusieurs auras. La plus proche est à quelques mètres du corps physique. C’est elle qu’on appelle l’aura. Les autres sont plus lointaines. Et plus on s’éloigne du corps physique, plus les auras sont écartées. J’ai mesuré une aura à plusieurs centaines de mètres d’un corps physique. Et je suis sûr qu’elles vont encore plus loin.

Je vais me concentrer ici sur la première aura. En occident, on dit aussi l’âme ou l’esprit. C’est pareil. Elle se trouve au mieux à plusieurs mètres du corps, quand on n’est pas éveillé. L’âme doit s’incarner pour agir sur nous. Elle est incarnée à la naissance, car nous sommes des êtres spirituels, grâce à la Grande Déesse. Mais cet éveil natal ne tient pas. Vers l’âge de trois ans, un premier engramme éloigne l’aura du corps physique. Premier blocage du schéma énergétique. Et terrible dégringolade !

Bienvenue au monde du kaliyuga. le triste âge de fer. Car pendant l’âge d’or, tous les êtres sont éveillés, les engrammes sont inconnus, et le déclin qui fait ses ravages n’est absolument pas au programme.

En sanskrit, yuga signifie âge ou époque. Les quatre yugas rappelle les quatre âges de la Grèce antique, aussi leur donne-t-on parfois les mêmes noms d’âge d’or, d’argent, de bronze et de fer. On les retrouve en Perse antique, tel un pont entre la Grèce et l’Inde, ce qui pourrait en indiquer l’origine.

Ce partage du temps en très longues périodes ou années divines vient d’une civilisation développée, voire divine, comme l’Atlantide. D’après Alain Daniélou, chaque cycle dure 60.000 ans et se décompose en quatre yugas : satya yuga, treta yuga, dwapara yuga, et enfin kali yuga où nous sommes. Leur ordre même exprime un déclin, confirmé par leur durée, décroissante de moitié à mesure qu’on descend vers l’âge de fer où nous sommes. Ainsi l’âge d’or dure 32.000 ans, suivi de l’argent qui ne dure que 16.000 ans, suivi du bronze avec 8000 ans, et enfin du fer avec 4000 ans seulement.

L’engramme

L’engramme bloque le schéma énergétique. Un flux énergétique trop faible monte alors aux chakras supérieurs. Trop faible pour maintenir l’état d’éveil, plus faible encore pour l’obtenir.

« Les engrammes sont les traces cérébrales que nous laissent chacune de nos expériences. Ce processus où une petite structure neuronale se forme après une certaine sensation, un événement marquant ou une émotion impossible à oublier, a déjà été défini par l’hindouisme : il s’agit du samskara, empreinte d’un souvenir de celui qui apprend. » (source)

L’engramme est la mémoire du corps. Mais pas celle du corps physique. La mémoire du corps subtil, qui est ténu, presque impalpable. Ces enveloppes vaporeuses qui entourent le corps physique sont parfaitement perceptibles par la pression. Sous certaines conditions de luminosité, elles deviennent tout à fait visibles.

Mémoire lumière, mémoire noire

L’aura, qui les contient, s’appelle aussi la luminosité. On peut la percevoir aussi, si l’on est sensitif. Vive ou terne, ultra-lumineuse ou falote, éblouissante ou pâlote, boost ou calotte, l’aura est notre maître, l’Esprit qui veille sur nous et qui, lors de l’éveil, pénétre le corps physique. Voilà en quoi consiste l’incarnation de l’aura.

Si l’engramme est la mémoire du corps, il est inconscient, comme l’est notre corps profond. L’aura, elle, est la mémoire subtile, la mémoire de l’âme. Comme celle du corps, la mémoire de l’âme devient accessible avec l’éveil.

Pourquoi dit-on que les engrammes sont la mémoire du corps? Parce qu’ils sont inconscients. Voilà pourquoi la notion d’engramme mnésique (ou mémoriel) est absurde: l’engramme est hors-mémoire. La caractéristique de l’engramme n’est pas le souvenir, mais l’oubli. Et c’est ici que se situe la véritable approche de l’engramme, par la pratique d’un culte à mystères, celui d’Isis. Pendant quinze ans, j’ai célébré l’initiation décrite par l’arcane sans nom.

Arcane 13

Quelle mort ? L’arcane 13 n’est pas la mort, mais la vie, la vraie. Celle qui vous grandit. L’arcane 13 est une chance. Une renaissance. Ici le 13 porte bonheur. La vie vous offre une deuxième chance — plus consciente que la première, dont peu se souviennent.

Cette renaissance va donner un souffle nouveau. Ce grand nettoyage des engrammes, cette purge des souvenirs douloureux enfouis au plus profond de l’inconscient n’a rien d’une psychanalyse. Ces gens-là n’ont rien d’un passeur de monde, rien d’un compagnon passant, oh que non ! Ils ne visent que le pognon que leur patient leur largue souvent et durablement.

L’arcane 13, quand j’en faisais passer, ne durait jamais plus de 5 jours.

Pas de mise au tombeau pour la mort initiatique. C’est un arcane très positif, même s’il est parfois pénible à vivre. Personne n’a envie de revivre les traumatismes émotionnels ou physiques de son passé. Pour tout guerrier de lumière, c’est une tâche pénible mais indispensable sur le chemin de l’éveil.

Aujourd’hui chacun s’y attelle seul, et remporte la victoire sans avoir besoin d’aide extérieure, sans même être conscient des engrammes qu’il nettoie. Dans les années 90, cet arcane particulier pouvait demander l’assistance d’un passeur. Son rôle était d’aider le demandeur à descendre au plus profond de lui-même, pour fouiller son émotionnel à la recherche des incidents oubliés, qui seuls représentent un danger grave.

Lointain

Cet enseignement nous vient de loin. Dans un passé très lointain, des surhommes nous l’ont appris, venus d’un système éloigné. Les civilisations antiques en avaient gardé la mémoire. Ces surhommes par la taille et la connaissance, ils les ont appelés des dieux. Ils ne vivaient pas sur terre, mais sur un vaisseau-mère en vol stationnaire au-dessus du pôle nord : l’Olympe ou Hyperborée.

Qu’on ne s’y méprenne pas. Ces dieux-là étaient mortels. Imparfaits. Cruels parfois. Pour les anciens, le mot dieu voulait dire alien supérieur à nous, rien de plus.

Quel dieu unique ?

L’invention d’un dieu unique, immortel de surcroît, est bien plus récente : une ânerie conçue par des Juifs qui ont cru un faux dieu, reptilien mangeur d’hommes, fourbe et menteur, égotique et mal dans sa peau. Bien des Juifs, hélas, le prennent encore pour modèle et c’est triste. Voici la version originale :

Durant sept jours, Aaron et ses fils, les prêtres du Très Haut, se sont consacrés à l’office. Arrive le huitième jour : le service du Tabernacle va commencer. Le tabernacle est la maison du dieu, ou dans un langage rabbinique : la Demeure visible de la présence Divine sur terre. Le service du Tabernacle est une grande cérémonie pour accueillir le Très Haut. De l’apparat, du luxe — autant que peuvent en faire les bédouins du désert, mais sur ce coup-là, ils se décarcassent.

Bref, ils sont tous à s’activer, morts de trouille. Comme on connaît ses saints on les honore. Leurs chefs, Moïse et Aaron, n’en mènent pas large, mais ils doivent sauver la face. Et comme ils sont les chefs, ils se doutent bien que le Très Haut, Hachem de son petit nom, ne va pas s’en prendre à eux. Ce en quoi ils se foutent le doigt dans l’œil.

Moïse et Aaron se sont rendus dans la Tente d’Assignation. (source) Les deux chefs vont dans une tente qui sert à l’accueil du Très Haut. Pourquoi ce surnom, au fait? C’est tout simple : parce qu’il est très haut dans le ciel. Très très haut. On ne voit qu’un petit point, mais on sait que c’est lui à cause du barouf infernal et des flammes de l’enfer qui rugissent et rougissent tout autour de lui. Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence. Devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête.

Secteur 18

Secteur 18, c’est ainsi que cette vérité s’est révélée à moi au cours d’un rêve conscient. Le temps de me réveiller, je me suis jeté sur un calepin qui dort toujours près de moi. Fébrile et semi-comateux, j’y ai noté le titre de l’article, l’incarnation de l’âme, et ces deux mots, secteur 18. Il y avait aussi des pattes de mouches griffonnées dans un demi-sommeil, d’abord je n’y ai pas prêté attention. J’ai cru que les deux mots secteur 18 suffiraient, au réveil, pour me souvenir de la totalité du rêve. Si beau, si clair ! Comme il expliquait bien tous les rouages de l’éveil !

Oui. Mais dès que le cerveau logique et méchant entre en jeu, tout ce qui révélé dans nos rêves est effacé de la conscience. Rassurez-vous, seul la machine cervicale est affectée. Tout reste à jamais planqué dans l’inconscient. Tout ce qu’on a vu, su, connu, éprouvé, senti y séjourne bien au chaud. Et quand on est assez fluide, on peut l’y retrouver. Là j’ai dû attendre plusieurs semaines pour que le souvenir affleure dans le préconscient.

Arcane 18 La Lune

18, c’est aussi l’arcane La Lune dans le tarot initiatique dit de Marseille. Ces lames divinatoires étaient une véritable passion pour mon benefactor Jean-Claude Flornoy. Parce que c’est en méditant sur elles qu’il a soudain compris qu’il était éveillé. Leur sens profond l’a submergé, clair comme de l’eau de roche. Alors que tant d’imbécillités ont été ânonnées au fil des ans sur ces planches mystérieuses, la lecture de Flornoy soulevait bien haut le voile d’Isis.

Qu’il soit loué pour cette découverte. La Lune exprime parfaitement la longue phase de maturation où le sujet se fortifie sur des bases nouvelles, celles qu’il a reçues lors de l’éveil à l’arcane XVI Maison Dieu. L’astre des nuits est un tunnel sombre où s’éveillent les échos de la magie noire, les tentations de pouvoir noir, le côté obscur de la Force disait le Jedi.

Deux chiens de chair hurlent à la lune noire. En dessous, un bassin bleu – couleur de l’inconscient – montre une écrevisse. Les crustacés ont un point faible, la mue, qui les rend vulnérables. Ils doivent se cacher au fond d’un trou des jours durant. Là ils attendent, toutes pinces dehors, que durcisse leur nouvelle carapace.

Patience et solitude

C’est exactement ce qui arrive à cet arcane. On se cache dans un trou et, la nuit, on hurle à la lune. Rien de grand ne se bâtit sans la patience et la solitude. Dans certaines versions anciennes du tarot, on verra les perles dans les pinces, et trois autres perles figurant ses yeux et sa bouche. Disposées en triangle, elles évoquent les trois points de la franc-maçonnerie. Quant aux perles dans les pinces, elles expriment l’incapacité à se battre pendant la mue.

Comment se battre quand les perles interdisent l’usage des pinces ? La mue elle-même est visible aux deux couleurs de la carapace.

La longue gestation magique de l’arcane 18 la Lune correspond à une phase de construction intérieure qui se traduit par la langueur physique et l’absence d’intensité dans la vie quotidienne.

L’être avisé prend son mal en patience, il attend son heure. Il cultive son sens du timing, affûte ses pouvoirs personnels, qui lui seront bien utiles, tôt ou tard, quand viendra l’arcane suivant, 19 le Soleil.

Les dix-huit marches

Pour atteindre l’éveil, il y en a des marches à franchir ! On les trouve évoquées dans les arcanes majeurs du Tarot initiatique. Il y a 22 arcanes majeurs dans le tarot initiatique, depuis la première, Le Bateleur, jusqu’au Mat, qui n’a pas de numéro. Ces arcanes majeurs nous détaillent les étapes du chemin qui mène à l’éveil, et au-delà jusqu’au Mat, qui est le Bateleur d’un nouveau cycle, la vie après la vie.

S’il y a 22 étapes, il n’y a que 18 marches. Notre histoire individuelle commence au Bateleur, je l’ai dit. Ensuite toutes les arcanes décrivent notre aventure personnelles. Elles te parlent de toi, de l’individu que tu es, de tes aventures persos. mais pas toutes. Pas les 22.

Quand Flornoy a eu la claire vision du tarot, il a compris toutes les lames, sauf les arcanes 2 à 5. Il avait pigé que le Bateleur décrit les premiers pas dans la vie terrestre. Il a pigé aussi que l’Amoureux est la prochaine marche à vivre. Du coup, pour lui, toute la suite parlait de l’individu humain, de sa quête personnelle.

Longtemps après cette nuit magique, il a enfin compris que les arcanes 2 à 5 décrivent les maîtres qui nous préparent. Ils sont utiles, voire indispensables. Il y a la Grand Mère Papesse, la Mère Impératrice, le Père Empereur et le Grand-Père Pape. Ces cartes-là ne nous décrivent pas. Il ne faut pas les considérer comme nos marches à gravir, mais des aides extérieur, un soutien nécessaire pour gravir les 17 marches suivantes.

Le Tarot de Marseille

Les pattes de mouche

Mais je viens à l’instant de déchiffrer les pattes de mouche, ce griffonnage que j’avais ignoré jusqu’ici. Comme la vie fait bien les choses ! On comprend ce qu’on veut comprendre en attendant le bon moment pour piger tout le reste.

Les mots griffonnés disent ceci : 18 cs entre aura et corps physique. Ce qui signifie 18 corps subtils entre l’aura et le corps physique. Car l’aura purement spirituelle a besoin de marches ou d’étapes pour pénétrer le corps purement physique. Ces étapes sont les corps subtils. Quand j’ai travaillé le schéma énergétique avec mon benefactor, il y avait trois ou quatre cs entre l’aura et le corps. Sur les personnes à qui je fais mon reki, il y a actuellement entre 9 et 13 cs. L’aura reste à la même distance du corps, ce qui signifie de les marches, étant plus nombreuses, sont moins hautes. L’incarnation de l’aura en est grandement facilitée.

Quand il y en aura 18, l’éveil sera réalisé. Je suis curieux de découvrir le premier cas semblable au cours de mes séances de reki d’Erquy. Est-ce que l’aura incarnée est encore présente à quelques mètres du corps ? Aucune raison. Qu’advient-il alors des auras plus lointaines ? Aucune idée.

Bref, cet article appelle une suite que je ne suis pas encore en mesure d’écrire. Pendant les travaux, la recherche continue…

Voilà tout ce que j’ai pu retrouver d’un rêve éloquent qui s’est enfui au réveil, comme c’est souvent le cas. Alors, me direz-vous, à travers cette valse-hésitation, vous avez enfin compris comment se fait l’incarnation de l’aura ? Il aura fallu bien des tours et des détours avant d’y parvenir, c’est vrai. Mais comprendre ne suffit pas. Il faut y parvenir soi-même. Avoir son aura incarnée en soi, dans le corps grossier qui est devenu subtil à son tour.

Au bout du bout

Cette incarnation de l’esprit pur et subtil dans la matière grossière ne se fait pas en un jour. C’est l’œuvre de toute une vie, et là, entendez-vous, j’y suis enfin.

Toute une vie d’efforts, de tâtonnements, de retour en arrière et de découragements. Toute une vie de labeur incessant avec un gros point d’interrogation : y parvient-on ? Est-ce garanti ? Mais non, rien n’est garanti. Flornoy lui-même est mort avant ce terme, et je le déplore. J’en suis désolé pour lui, vus les efforts qu’il a fourni. Mais l’ego a été le plus fort. En fin de vie, il a manqué d’humilité en fondant une secte étrange venue d’ailleurs…

La tentation du pouvoir ne fait pas bon ménage avec l’humilité requise sur ce chemin. Il faut être humble pour accepter, marche après marche, de toujours grimper sans jamais savoir ce qui t’attend au-dessus.

Et quand — enfin ! — tu parviens à l’ultime marche, l’arcane Le Mat qu’on appelle aussi Le Fou ou Le Fol, tu as tout fait, tout réussi, tout dévoré à belles dents. Tu mérites de porter l’entonnoir sur la tête.

Ayant croqué la vie terrestre — qui sait ce qui t’attend au-delà ? Le subtil, le spirituel est en toi, dans ton corps de chair. Enfin tu peux jouir du sublime cadeau de la Déesse. Le don de l’Aigle.

Bio Énergie

Source:https://eden-saga.com/incarnation-aura.html

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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre