Comme le corps physique se déplace, entend, discerne et perçoit, ce qu’il faut comprendre dans un premier temps, c’est qu’au centre existe disons un germe premier. Ce germe premier par lequel nous faisons l’expérience de la conscience dans l’être humain. Mais le fait d’être éveillé, vivant, doit constituer aussi un approfondissement tout au long de notre vie. Toutes les traditions sacrés, ou mystiques, traitent de ce sujet clef. Il vous faut appréhender sincèrement que, bien que nous ayons des oreilles, le fait d’entendre dépend d’une certaine concentration. Comme le fait de marcher, fouler ces lieux ne dépendent pas du seul fait de posséder des pieds.

Et comme nous sommes dotés de parole, le seul fait de parler ne constitue pas la synthèse de ce que représente s’exprimer. Et bien, j’aimerais vous amener un peu plus loin dans votre pratique, dans votre vie, pour que vous compreniez de quoi il est question. J’ai pratiqué durant 13 années le judo, la voie de la souplesse, de mon enfance à l’adolescence. Puis, l’état du jeune adulte étant apparu, nous formons un autre corps social, par lequel nous cherchons à nous intégrer au monde, à la société et ainsi, nous sommes ballottés par nos désirs instinctifs sexuels de reproduction. Puis en grandissant, par nos expériences, on découvre que notre esprit, notre âme, ont besoin de plus de profondeur et simplicité. Alors les retours d’expériences nous amènent à observer ce qui favorise notre renforcement spirituel.

J’ai longtemps pratiqué judo et je me suis aperçu que les techniques d’assouplissement préparent le corps physique à la sagesse dont il est question. C’est en découvrant yoga que j’ai compris que mon corps physique et spirituel étaient prédestinés à autre chose. La méditation en posture du lotus m’est très simple à pratiquer. Comme certaines postures du yoga. Judo renforce cela. J’ai toujours baigné dans un mysticisme chrétien, japonais, hindou, égyptien. J’ai également élargi ma pratique et j’ai rencontré dans mes expériences la sagesse essénienne en me retrouvant à plusieurs reprises sur des temples. Il m’a été possible de pratiquer les salutations au soleil, d’apprendre la respiration rapidement du souffle circulaire par le didgeridoo et aussi d’approfondir les sons vocaux et leurs forces de vibrations.

Mais ce qui fonde avant tout ma quête spirituelle, ce sont les visions que j’ai depuis enfant sur le futur, le passé et des courants d’énergies que je vois. Il semble qu’en tous états de causes, toutes mes expériences me montrent que je sois déjà passé par l’approfondissement de certains organes et centres dans d’autres vies. Cela peut paraître délicat de l’expliquer rationnellement, mais je vais m’efforcer de vous en partager quelques fruits.

La pratique de la méditation ou de la prière nous invite à lâcher de prise sur les éléments conceptuels. Comme par exemple une situation, un individu, une difficulté, mais aussi, quand nous approfondissons, à relâcher la tension lié au fait de s’attacher aux sens. Par exemple, le fait de voir. Nous saisissons le regard et cela imprime des mouvements incontrôlés. Lorsque l’on regarde le téléviseur, nous suivons du regard les mouvements liés aux scènes qui nous sont projetés. Cela d’ailleurs laisse passer certaines formes de messages disons plus biologiques. Comme les mouvements des oiseaux dans le ciel, notre regard est happé par l’extérieur quand nous ne discernons pas l’importance de se relâcher.

Cette première forme d’attachement conduit à d’autres manifestations de ces courants et il m’est apparu évident que de se détendre favorise une certaine hygiène spirituelle. C’est également le cas lorsque des êtres entrent dans notre champ d’interactions, nous sollicitons le regard pour suivre leurs mouvements et si nous prêtons un regard attentif, ces champs vibratoires entrent en syntonies avec l’intellect mais aussi le corps mental et émotionnel. Un mouvement brusque se ressent et nous fait apercevoir la pensée d’un autre. Comme de la colère.

On sent tactilement sur le réflecteur de notre esprit cette désorganisation. Pour les plus plus sensibles , nous pouvons également discerner ce qui est réveillé dans nos torpeurs et il est vraiment important que tous pratiquent une certaine forme de retenue consciente pour se garder d’agir en commun de façon désordonnée. Le mouvement de colère réveille les instincts de protections. On pare ces mouvements de façon plus ou moins adroite. Un mouvement souple balaye ces courants vibratoires, c’est ce que judo m’a enseigné, à guider. D’ailleurs, un bon pratiquant n’est pas celui qui est plus fort que son adversaire, mais celui qui comprend que tout passe par soi et peut être désamorcé.

Nous pouvons désamorcer la haine de l’autre et renvoyer son mouvement saccadé si nous sommes zen. Plus on est souple, moins la force centrifuge nous impacte. On accompagne le mouvement saccadé pour le rétablir, le faire chuter d’abord au sol pour qu’il se redresse convenablement. Mais cela va bien plus loin. J’ai pratiqué judo sans lunettes, puisque je suis myope de naissance après avoir eu le cordon ombilical à ma naissance qui a empêché la montée correcte du sang dans les yeux. Je pratique ainsi une certaine forme de judo disons sensitif. Je ressens plus les mouvements que je ne les observe. Cela me permet d’ailleurs d’avoir disons une double vision. Une avec mes lunettes, qui voit au loin et une autre sans qui me rapproche de mes ressentis.

Mais quelqu’un qui n’a pas cela courrera après ce qu’il voit. Ne dit-on pas qu’un aveugle développe une autre forme de vision ? Et bien c’est de cela qu’il est question. Il m’a fallu apprendre à observer différemment en judo pour réussir mes techniques. La vision extérieure n’est pas aussi vive que celle intérieure. Mais cette vision doit être dépassée. La Dualité intérieure/extérieure, puisque tout entre de toute façon dans un champ d’expériences conscient. J’ai compris que la vision du centre de perception dépendait du souffle, du ressenti, de l’intuition aussi. Développant cela dans les gestes, ou certaines postures, on abandonne progressivement l’attachement à ce moi tangible de matière pour vivre autrement. Je traite ainsi de lumière, de vie, d’amour. La perméabilité du champ de conscience doit nous inviter à une plus profonde réflexion, une onctuosité.

L’œil céleste se déploie pour certains. Pour ma part, il l’est. Cela me permet plusieurs choses. Lire les espaces temps, discerner les courants qui traversent un être, un arbre, donc voir également leurs auras, bien que l’aura ne soit que l’effet de cette cause. En réalité, cela dépend de notre posture en cette terre. Suis-je bien souple ? Fais-je véhiculer des courants vibratoires ? Qui suis-je ? L’œil céleste, troisième œil, clairvoyance, est l’étape du processus de croissance. Si aujourd’hui beaucoup ne croient pas très bien physiquement ce que cela implique, nous, nous sommes là pour vous les expliquer et vous transmettre l’enseignement véritable. Comment s’ouvrir, pourquoi et qu’est-ce qui bloque ? Quelle est son importance ? Tout simplement d’utiliser l’entièreté du processus d’évolution que nous sommes en tant qu’être humain. C’est être connecté à un ensemble plus vaste que simplement la vision matérielle. Bien que les pensées soient aussi de la matière, l’œil céleste est un seuil.

Il faut se le réapproprier. Je ne dis pas de chercher des dons, des pouvoirs, je dis que lorsque cela s’exprime, c’est dû au fait que c’est un des stades d’évolutions naturelles et que moins on est ouvert, plus on se densifie dans des aspects plutôt sommaires. Ce serait comme être un livre et n’exprimer que sa couverture en souhaitant que d’autres nous lisent pour nous comprendre. Alors que le livre, c’est nous-même qui devons l’ouvrir. Nous devons retrouver en commun l’usage de l’œil céleste. C’est pour cela que vous avez quelques personnes sur la Terre éveillés à une certaine forme de clairvoyance, bien que cela ne garantisse pas toujours sa pleine expression. Il y a d’autant plus de seuils dans son usage que d’abord à s’y ouvrir. Je vois cela comme des portes du paradis où d’autres sont bloqués à l’extérieur.

En réalité, ce que nous ont suggérés les traditions, car il n’y a pas plusieurs religions mais bien une seule, c’est la connaissance de ce que nous sommes. Où vais-je ? D’où je viens ? Qui suis-je ? Il y a des modalités d’usages. On peut connaître les soustractions et ne jamais les utiliser. Pourquoi ? Tout simplement car nous ne pratiquons pas leurs usages. Voyez combien c’est déroutant pour un esprit matérialiste. Que vais-je en gagner ? Rien du tout. Vous n’allez rien y gagner de dense mais certainement y perdre quelques illusions d’optique. Il m’a été également possible d’expérimenter plusieurs expressions naturelles liées au chamanisme. J’ai expérimenté aussi bien les champignons, que l’ayahascua et certaines plantes indigènes. Cela favorise certaines connexions mais ne doit pas être un aboutissement dans une quête spirituelle.

La méditation est l’essence de toutes les traditions. Elle nous amène bien plus loin. Tout dépend de ce que l’on approfondit concrètement. L’étude du bouddhisme est particulièrement importante, comme celle du Tao. Il ne faut pas espérer consommer des plantes pour voir des esprits. Bien que cela puisse être un facteur d’éveil de ces plans. C’est l’usage de l’œil céleste qui façonne le champ d’expériences. Il faut pratiquer. Pratiquer la respiration consciente. Pratiquer la marche alchimique, vivre en assainissant son existence, ses relations, ses interactions. Car là est une des clefs liées à l’éveil. Qu’est-ce que j’en fais ? Qu’est-ce que je fais de mes expériences ? Que m’enseignent-elles de fondamentales ? De mon point de vue, ce sont les vertus, la compréhension, la juste connaissance de certains principes comme par exemple celui de prendre soin de soi et des autres.

Nous devons retrouver les liens qui renforcent l’éveil spirituel. Ceux qui favorisent pas seulement la guérison mais la connaissance. Ce qui est appris dépend peu, c’est surtout comment nous nous enrichissons de ces savoirs. Après m’être penché sérieusement dans l’étude des religions et traditions, je me suis rendu pour compte de certains fonds communs, mais après tout, pourquoi en Chine ne serait-il pas évident de considérer l’âme comme importante ? Autant qu’un aztèque ou un occidental ?

Nous vivons l’Humanité ,l’universalité du fait de manger, aimer, désirer, réfléchir, approfondir. C’est ancré universellement, comme en Égypte. Il y a des facteurs qui prédisposent un être qui a développé certains centres ou organes. Une sorte de réservoir d’énergie. Comme manger paraît évident, cela ressort d’une compréhension bien plus profonde. Nous devons aussi nourrir d’autres aspects spirituels. Revenons à notre étude.

L’œil céleste est une concluante d’un éveil progressif. Il y a des stades, des seuils, des initiations aussi, par degrés. L’œil céleste capte ce que l’œil physique ne peut percevoir mécaniquement. C’est relié à l’âme du monde. Ce qu’il faut comprendre ou appréhender c’est que nous possédons comme un germe qui se déploie et qui est de toute façon relié, comme les cheveux sont reliés au crâne. Les expressions multiples d’un arbre sont autant de filaments que nous pouvons retrouver sous formes d’impressions, d’atmosphères, de champs d’expressions. Plusieurs facteurs favorisent notre éveil. L’étude, l’expérience, la pratique méditative, la relation avec les autres.

Tout concourt à nous ouvrir aux questions et réponses fondamentales. Si elles n’existaient pas, il serait vain de les chercher. Mais elles sont posées. Elles sont posées en termes de richesses à déployer, comme une fleur. Il y a un sens à vivre. Une réalité consciente à se réapproprier. Une découverte et des révélations progressives qui naissent d’un approfondissement sincère dans la pratique. Tout entre en coordination dès l’instant que nous savons mieux en discerner leurs contours. C’est comme le visage d’une personne que l’on aime. Nous l’aimons pas pour ce qu’elle donne mais pour ce qu’elle est. Sa sensibilité, son extase de vivre, sa compréhension, ce qui entre en affinités avec nous et aussi la profondeur de son langage naturel.

Ce qui l’embrase. N’avez-vous pas remarqué comme nous étudions mieux auprès d’une personne qui a compris ce que nous voulions dire ? Et bien, je pense qu’il faut renforcer cet intime avec nous-même pour nous raffiner. Pour rendre à la vie ses lettres de noblesse comme on dit. Se bonifier et rendre la vie perméable à l’appréciation, sans tomber dans les pièges lugubres de la psyché, enfouissant des ténèbres d’ignorance, puisque de toute façon, nous ne pouvons cacher ce que nous sommes. C’est là où cela nous demande certaines rigueurs et simplicité. Vivre profondément une vie riche de sens, renforce nos liens sociaux. Les discussions devraient tourner autour du fait de nous éveiller dans la joie de l’amour, de vivre en commun l’extase du vivant, un chant de louange harmonieux.

MDS

Source:https://www.wemystic.fr/loeil-celeste/


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre