Sur toute la Terre le mystère de la naissance est universel. Quel l’on soit d’orient, d’occident, du nord ou du sud, être natif (ve) est une œuvre universelle et son mystère une voie d’éveil et de connaissance. Les premières formes de vie, les coquillages, sont d’après les observations scientifiques l’émergence de la vie en tant que vivants. Pourtant, à ce jour, la création est encore bien loin d’en dévoiler toute sa Gloire. Nous savons que les atomes aussi s’échangent des informations, que l’invisible est bien plus riche que ce que notre regard physique peut bien poser comme observation. Nous sentons en nous-même la vie éternelle qui s’élance comme une éclosion perpétuelle dans ce que nous considérons comme le temps limité d’une incarnation. Pourtant, la semence qu’il nous est accordée par la création en tant que fruit d’amour vient bel et bien vaincre les seuils de la mort par un mystère impénétrable. Non pénétrable car il nous est clairement difficile de percer ne serait-ce que sa loi d’éclosion si nous en avions l’intention de lui nuire, de la stopper ou même de se considérer comme l’absolu roi de la formation du vivant. Quand bien même nous serions en train de cloner ou de faire des croisements, nous ne serions que de pâles falsificateurs sans en reconnaître par inclination humble que nous tentons de nous croire capable d’être supérieur au souffle qui anime toutes vies.

En observant les coquillages ainsi nous voyons la correspondance manifeste des géométries des univers comme la trame fondamentale qui tisse et maintiens l’éclosion de la vie. Nous observons une empreinte visible partout. Que l’on soit du règne minéral, végétal, animal ou humain, nous retrouvons la même toile de fond et sommes tissés par des éléments naturels identiques même si nous en voyons différents aspects. En ce sens, la semence du souffle qui anime, parle à toutes nuances sans en amenuiser son unité, ses forces motrices communiquent dans un universel langage.

Il y a un potentiel féminin et un potentiel masculin, il y a une alchimie féminine et une alchimie masculine. De ces unions mystérieuses émergent l’androgyne capacité à répandre la vie.

En ce sens, sur toute la planète et sur toutes étoiles, si nous écoutons bien en nous y ouvrant, nous avons la possibilité de découvrir un langage commun aussi qui éclot dans toutes les cultures du monde.

Le peuple druidique priait la venue d’un enfant roi, doctrine antique et aussi observation des cycles saisonniers lors des solstices ou équinoxes. En Egypte aussi on priait la venue d’un enfant roi. En Inde également. Partout sur toute la terre, si nous savons reconnaître toute la filiation historique nous voyons la même tradition primordiale, la même connaissance mais observée de façons différentes selon les cultures qui les ont vu naître. Il y a plusieurs langues mais il n’y a qu’un limon commun. Ce socle est celui de l’aspiration vers ce qui est sacré, Dieu, la vie et donc l’amour. L’amour que la vie déploie.

Avant que nous soyons chrétiens, nous avons étés des peuples celtes, il y a eu des échanges d’ailleurs avec d’autres peuples. Les Orientaux, les Égyptiens ou encore les Amazones, tous ont bel et bien communiqués ensemble, mais certainement pas de la manière dont nous l’entendons aujourd’hui en tant que période informatique. Il y a des procédés de communion plus profonde comme la télépathie, les rites sacrés, les prières ou la contemplation. Ainsi relié, le sens même du terme religion prends sa pleine mesure. Qu’on le veuille ou non, nous respirons le même air sous une atmosphère planétaire, buvons la même eau, nous réchauffons du même feu et observons aussi à tour de rôle les mêmes étoiles. Nous mangeons, dormons, nous reproduisons, aimons, nous captons par les mêmes sens en tant qu’être humain. Il y a un coeur qui palpite dans chaque vivant. Un même souffle qui est cause première partout, en tous lieux, en toutes époques et dans tous les règnes. Cela est d’une nature à éveiller en nous une lecture plus approfondie du vrai sens de la fraternité du vivant, en tant qu’humain elle est fraternité de lumière car qui d’autre que la lumière rends vivant et nourris ?

Sortir des ténèbres c’est mieux reconnaître cette union cosmique, mais c’est surtout appréhender que cette unité existe en nous-même en tant que vivant et dans un corps humain. Si nous permettons à mieux découvrir cette qualité en nous-même alors nous savons l’importance de mieux la connaître ou du moins à mieux la permettre dans l’existence.

En Egypte Isis représente cette arcane universelle, en Inde Krishna et sa naissance représente aussi cela, dans la chrétienté, culture la plus proche et celle qui achève tous les enseignements surtout. La première apôtre est Marie Madeleine. Elle a évangélisée l’Europe et a dû fuir l’obscurantisme en trouvant refuge chez les druides irlandais. Ils savaient qu’une vierge enfanterait un enfant roi, ils ont reconnus sa filiation supérieure. Certains druides se sont reconvertis et ont insufflés tous leurs savoirs dans les cathédrales, certains saints sont ainsi des initiés druidiques. D’autres se sont accrochés à leur doctrine sans se renouveler. Cela aussi s’est passé dans la religion chrétienne. Quand l’église a évangélisé les peuples d’Amérique ils n’ont pas su voir de suite la croix cardinale mais des moines se sont dressés face au massacre en pleine méconnaissance du langage commun. Le pardon a alors continué à guider l’éclosion de Paix entre les peuples. Il faut bien comprendre qu’il n’y a qu’une cause première unique à la vie. Cependant, petit à petit, la vie a continué de se perfectionner pour répandre l’Alliance. Petit à petit une meilleure compréhension s’incarne dans la pleine volonté cosmique à diffuser sa Gloire.

Nous en tant qu’humain avons reçus ce message depuis la nuit des temps, nous avons franchis les seuils pour garder le lien primordial mais aussi mieux faire grandir cet arbre de vie dans les strates plus profondes. La lumière est la clef qui ouvre la pierre solidifiée et laisse jaillir son faisceau de pure volonté. Si nous prêtons un regard attentif, par une disposition à mieux servir la volonté de la cause première nous pouvons en toutes cultures mieux appréhender notre capacité naturelle a laissé jaillir sa venue.

Le principe féminin est mis en gloire dans l’église, le masculin autant. Il n’y a de paternalisme que dans l’idée étriquée que nous nous en préparons. Mais avant d’être une fécondation, ou un pain qui se lève, n’étions-nous pas aussi une goutte ?

» Notre père » car cause première de la vie, rencontre en ce pur féminin sacré qui nous donne la chance d’éclore et donc de nous connaître. Ève donne la pomme de la connaissance. Elle est la première révélatrice mais rien n’est en-dehors de la cause première. Croyez-vous que Dieu se repent de sa création et de sa créature ? Croyez-vous que Dieu a en face de lui une force supérieure à lui-même qui peut l’affronter ? Dieu, cause première et donc rien n’est en-dehors de Dieu ou en tout cas, rien n’est autre que Dieu.

La souffrance que porte la naissance d’une mère pour son nouveau né est l’héritage direct de la souffrance d’un Père qui n’est pas reconnu. Tant que cela ne l’est pas, jusqu’aux limites de la souffrance, la mort, cela sera rendu. Le corps est un pain qui se lève, mais le pain sans levain c’est Dieu qui ne peut être ni amenuisé, ni gonflé ou retranché. Cela est déjà parfait. Si parfait, que le corps levé est une promesse à qui sait le recevoir en partage que l’on est déjà.

Il y a une arrogance à ne pas reconnaître que rien en-dehors de Dieu n’est possible. C’est le mystère de la nativité. Trop simple, trop raisonnable, trop intelligible ou trop loin des croyances que l’on portent. Et pourtant… La nativité est réalisé à Bethléem, maison du pain. Foyer de toute l’humanité.

Nous fêtons dans les traditions les solstices comme des noeuds où la terre reçoit des énergies du cosmos car elle achève son ellipse dans le système solaire. Si nous fêtons Noël trois jours après c’est en lien au Crédo des chrétiens et non pas juste car c’est la nuit la plus longue et donc le retour de la lumière saisonnière.

» Le troisième jour il ressuscita du royaume des morts « . Trois jours après la victoire de la nuit la plus longue, le soleil, ressucite trois jours après, c’est l’oeuvre du mystère de la nativité. Ce soleil, nouveau né, renais trois jours après le 21 décembre, date à laquelle Saint Jean Baptiste est né et qui a baptisé Jésus. Les feux de la saint jean, axe du monde car lorsque nous sommes au solstice d’hiver dans l’hémisphère nord nous sommes en solstice d’été dans l’hémisphère sud.

La tradition nous l’enseigne, Jésus vient achever l’enseignement, après lui il ne pourra se trouver d’autres prophéties que celle de Sa Gloire, il n’y aura plus rien y rajouter ni à enlever. Pour celles et ceux qui ne le croient pas où pensent encore qu’il y aura une nouvelle couche sédimentaire se trompent lourdement. On ne peut agir ainsi sans se couper soi-même de l’universelle tradition qui nous ouvre à la Vérité. La porte est étroite car croire ne suffit pas il faut aussi passer par les seuils d’initiations qu’à du vivre le soleil Invaincu. Il est le berger de toutes les âmes et j’ose encore espérer à mon humble niveau que beaucoup s’en réveilleront car l’on ne peut saisir ce mystère autrement que par le plus charitable et simple acte qu’il nous est donné de vivre : le baptême et l’eucharistie . On peut parler de Jésus en le comparant à sa propre culture, mais nulle relation intime ne peut exister autrement que par le fait de communier l’eucharistie pour nourrir la relation . Parler de Jésus sans eucharistie est langues mortes, communier est la Parole Vivante de Dieu qui donne la vie et la reprends.


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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre