Inspiration de l’Être exprimée par Agnès Bos-Masseron.
Se nourrir du silence. Et se nourrir de cette absolue simplicité inhérente au silence. L’ego pourrait jouer bien des rôles, bien des jeux, prendre plein de masques, même les plus spirituels. La simplicité posée au cœur du silence est adoration, tout offerte à cet éternel au-delà… S’offrir à l’ouverture. Se réjouir. S’offrir éternellement avec toujours plus d’intensité. Ainsi la structure cellulaire s’ouvre, les organes se détendent.
Il est concret que la possibilité est là de s’ouvrir à une autre humanité, non pas cette humanité créée par quelque intelligence artificielle ou quelque technologie. Les deux tendances sont bien là, robotiser un être humain performant, ou se déployer vers sa propre divinité. A chacun et chacune de choisir. Les robots peuvent être très performants, l’être divin simple, infiniment simple, qui s’offre totalement à son propre déploiement. Il ne s’agit pas de compenser quelques manques, mais de déployer tous les pleins, de mettre son attention sur la plénitude, de déployer les possibilités de son corps, de ses muscles, de son cœur, de son cerveau, déployer les possibilités à une échelle inconnue par l’humanité.
Vous le savez, la fraternité est éternellement unie. La Terre n’est en aucun sens isolée. Selon l’intensité de l’attention, on peut rester en apparence enfermé, ou l’on peut s’ouvrir à la confiance que tout est éternelle ouverture, et solliciter dans la joie, et non depuis le manque, solliciter un partage complice avec la fraternité de tous les règnes, un partage complice tissé sur la joie.
Ne jamais vouloir construire quelque chose sur un manque car le manque n’est que l’apparence illusoire d’un enfermement tout à fait illusoire d’un ego qui n’a pas encore compris. Vient le moment pour l’humanité de comprendre qu’il n’y a rien à comprendre, juste à lâcher prise des histoires illusoires, des manques qui se font si réels quand on les nourrit de son attention.
Lâcher prise et servir. Servir le plein, servir la plénitude, servir cette joie si tangible qui tisse un filet de lumière autour de la Terre. Et ce filet de lumière autour de la Terre vient porter une érosion au maillage qui semble si dense de toutes ces croyances et ces concepts basés sur le manque. La dévotion vient nourrir ce filet de lumière. La fraternité vit éternellement. Ceux enfermés dans les maillages croient peut-être qu’elle se lamente ou appréhende quelque futur, pour ceux qui choisissent de servir la joie, il n’y a aucun moment pour se lamenter. Simplement servir et nourrir par l’attention. C’est cela s’offrir.
Il est concret – pour ceux et celles qui veulent bien rendre cela concret – il est concret que la Terre s’ouvre, qu’elle est éternellement ouverture. Elle a offert cet attachement et cette illusion d’engluement à ce qui est dense ou crispé, pour s’ouvrir pleinement aux sphères célestes ou divines, là où réside la fraternité. Là où réside la fraternité, non dans un espace quelconque, au sein de tout car au sein de tout, est la lumière. Au sein de tout sont les mondes célestes, le temple du divin. Accéder à ces temples par l’intensité de l’attention…
Ainsi l’on accède au temple divin, et tous les aspects de la tridimensionnalité et de toutes les dimensions sont lavés, régénérés, réinitiés même, car il s’agit bien d’une autre initiation et d’une autre initialisation.
Si l’on veut bien déposer les visions illusoires pour s’ouvrir à celle de l’ouverture et d’être le dévot de l’ouverture, alors on réalise à quel point ces soi-disant manques sont comme des rêves ou des fumées. Cela n’est pas un concept mais la réalité, cette réalité qui est créée par la puissance de l’attention. Non une attention crispée ou qui a sa base dans un manque, une attention qui a sa base sur l’évidence et la confiance que seule est la lumière…
On est bien loin là de quelque intelligence crispée qui voudrait se perfectionner pour mieux être performant. On est bien loin d’une humanité robotisée. Vous savez, les robots qui font toujours le même geste si bien accompli. Alors il est vrai, la perfection est même dans les robots, et pourtant, que choisit l’humanité ?
Voyez la beauté, la suprême beauté, certains pourraient croire que l’on peut robotiser pour dominer, certains savent que l’on peut adorer pour sublimer et ramener la création à la pure simplicité du paradis incarné. Alors certains pourraient dire « qui gagnera ? ». Les sages savent sortir totalement du rapport de force et établir la réalité que la victoire est éternelle.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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Texte partagé par Les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre

