Faites de votre mieux pour vous connaître vous-même, c’est la leçon la plus difficile au monde. Miguel Cervantes, Don Quichotte
J’ai toujours été étonné qu’un récit spirituel (ou psychologique) soutenu par la soi-disant conscience unitaire puisse également inclure la fragmentation arbitraire de chacun d’entre nous en parties séparées. L’enfant intérieur, l’esprit, l’ego. Les personnalités et les sous-personnalités. Le moi de l’ombre.
« L’être humain incarné dans cette vie » versus « mon âme ».
Quel mal y a-t-il à être simplement moi-même ?
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J’ai remarqué qu’il est gratifiant d’attribuer à ces « parties » des caractéristiques que je préférerais ne pas posséder. Mon enfant intérieur a peur et ne peut pas prendre de décision. Mon ego a pris le dessus, alors je ne me suis pas comporté très gentiment . J’ai toujours été mal à l’aise avec les sous-entendus du blabla psychologique et des livres de développement personnel, mais je continue à utiliser l’excuse qu’un jumeau semi-incontrôlable de mon vrai moi a fait le coup.
Le subconscient est une catégorie à part. Il semble évident qu’un être humain en troisième dimension ne peut pas être complètement conscient de tout ce qui se passe dans son expérience et son imagination à chaque instant. « Esprit conscient et subconscient » est une façon pratique et explicite de décrire et de comprendre ce fait. Cette distinction semble également être la seule façon rationnelle d’expliquer l’hypnose et certains autres phénomènes.
Ce qui est troublant dans les efforts visant à étiqueter des aspects disparates de nous-mêmes, un peu comme si l’on cartographiait une carcasse – un steak de flanc par-ci, un rôti de côtes par-là – c’est leur caractère artificiel. Il s’agit toujours du même (malheureux) animal, juste de différentes zones du corps. Les différenciations imposées d’un être humain ne sont toujours qu’une seule personne. Un seul soi.
Je me demande si la sagesse indigène possède un système similaire de division du soi en parties ?
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Parfois, je pense que nous avons évolué vers l’intelligence plutôt que la sagesse. Des pans entiers des systèmes de traitement émotionnel/spirituel s’effondreraient si le seul conseil donné était de s’asseoir avec soi-même et d’apprendre à se connaître. La fonction la plus bénéfique d’un praticien spirituel ou psychologique est peut-être d’orienter un client vers cet objectif et de l’aider à avancer jusqu’à ce qu’il puisse avancer par lui-même.
Je vais essayer d’embrasser chaque parcelle et chaque recoin de ce moi que j’appelle chez moi, et je sais absolument que « je suis tout un ». Si j’ai besoin d’utiliser temporairement une structure d’étiquetage pour dialoguer entre des parties de moi, je peux le faire, sachant que c’est toujours le moi qui parle au moi, se frayant un chemin vers une conscience inébranlable de l’unité qu’il est déjà.
Source:https://goldenageofgaia.com/2024/11/26/a-mind-of-many-colors/
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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