Beaucoup sont épuisés, à bout de nerfs, coincés dans une sorte de cocotte-minute qui n’a souvent aucun sens rationnel. On y ressent du chagrin, de l’irritation, et même une rage profonde… Cette énergie me semble comme le feu d’un dragon. Elle jaillit en moi… C’est incroyable, épuisant et parfois effrayant… Le défi maintenant est de tout ressentir, même la rage, et de se libérer sans brûler ce dont nous avons besoin et ce que nous voulons conserver. ~ Jenny Schiltz
J’ai remarqué que certains d’entre nous accordent une attention superficielle à la nature, tandis que d’autres ressentent une profonde conscience et une connexion avec le monde naturel. Je suis de plus en plus attiré par ces derniers au fil du temps.
L’autre jour, en entrant dans le parc de Stow Grove, un écureuil jacassait furieusement, perché dans les hauteurs d’un séquoia. Il s’est tu tandis que je parcourais le sentier à travers la paisible forêt de séquoias, et en quittant le parc, j’ai entendu le concert d’aboiements de l’écureuil reprendre.
Étant à l’écoute des signes de l’Esprit transmis par les rencontres quotidiennes avec la nature, je me suis demandé si cet écureuil grondant était un message pour moi.
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Étant donné qu’il existe de nombreux cours de gestion de la colère, souvent obligatoires pour certains délinquants après leur procès, il semble évident que la colère est un problème pour de nombreux êtres humains.
Nos choix sont limités face aux émotions que nous percevons comme négatives (ou, en langage spirituel, « non souhaitées »). Si quelque chose nous met en colère, nous pourrions nous dire de rester calmes : attendre de pouvoir évaluer la situation et réagir plutôt que de réagir. Après tout, c’est probablement en réagissant que les gens finissent par suivre ces cours de gestion de la colère.
Pour beaucoup, quelques respirations profondes et un dialogue intérieur raisonné sont probablement efficaces. Pour d’autres, la réaction est comme une force de la nature jaillissant de notre amalgame corps-esprit-émotions. Essayer de freiner la réaction est aussi inutile que de tirer une comète par la queue. La comète fonce et nous nous retrouvons avec une poignée de poussière d’étoiles ardentes.
Il n’est pas étonnant que la comète m’échappe. Si les analyses ayurvédiques et homéopathiques sont valables, je suis apparemment programmé pour être la version humaine de cet écureuil en colère : défendre mon territoire, réprimander les intrus et ériger des barrières contre toute invasion.
Ce ne sont pas des comportements que j’adopte ou que je choisis consciemment. Si je le remarque et le ressens si intensément en ce moment, ce n’est peut-être pas seulement moi, mais une expérience collective, comme le décrit Jenny Schiltz dans une récente newsletter.
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Je pense que les outils d’évaluation holistiques, tout comme les évaluations classiques des types de personnalité, sont tout aussi valables. J’ai passé le test Myers-Briggs il y a plusieurs décennies, et ses résultats étaient si précis que c’en était étrange, à la limite de la sorcellerie.
Si je suis sujet à l’irritabilité, à la défense de mon territoire ou à d’autres réactions de mauvaise humeur, est-ce que j’ai « choisi » ce corps et cette construction mentale et émotionnelle ? Étaient-ils des ingrédients essentiels de la recette qui m’a créé ?
Hmmm… et si j’en avais fini avec ces expériences, mais que j’étais piégé dans une constitution homéopathique à vie et un type ayurvédique qui continuent à propager un tempérament fougueux et facilement déclenché ?
Quel est le recours pour se libérer de ce cauchemar de matrice personnelle ?
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Je ne suis pas sûr que les animaux se mettent réellement en colère. J’ai le sentiment que ce que nous percevons comme de la colère chez les animaux est le comportement qu’ils manifestent lorsqu’ils sont menacés. Lorsqu’ils ont peur. Lorsque leur vie, celle de leurs petits ou leur territoire sont perçus comme menacés.
Sommes-nous vraiment si différents ? La colère humaine est-elle une réaction élevée, au-dessus de préoccupations aussi basiques que le territorialisme et l’autoprotection ?
Je ne le pense pas. Peu importe comment nous justifions nos émotions négatives et les « mauvais » comportements qui en découlent, je pense qu’il est probable que nous ne fassions qu’embellir une réponse évolutive et biologique à la menace.
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Les constitutions homéopathiques peuvent être modifiées et leurs aspects problématiques atténués par des ajustements alimentaires, des remèdes homéopathiques et des thérapies holistiques. Mais les aspects indésirables d’un type homéopathique ne disparaîtront pas d’eux-mêmes, surtout s’ils marquent durablement.
Je réfléchis à la vie apparemment insouciante de cet écureuil bavard dans le parc. Les autres animaux disent-ils : « Baissez le ton, s’il vous plaît ? Personne ne vous menace. » Il n’existe pas de cours de gestion de la colère dans la nature.
L’une des suggestions du Dr Peebles est de se demander : « Je me demande ce que mon âme maîtrise. » Une approche un peu plus vague que la monotone question « Quelle leçon suis-je censé apprendre ? »
Qui ne rêve pas de devenir un maître en quelque chose ? Il me semble étrange qu’une âme immortelle et sans limites ait besoin de maîtriser quoi que ce soit, mais qu’en sais-je ? Je ne suis que le véhicule qui trimballe ce fragment de Dieu sur la planète Terre.
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La prochaine fois que j’irai au parc et que j’entendrai un écureuil jacasser, je ralentirai et j’écouterai attentivement. Je l’apercevrai courant sur une branche, en haut d’un magnifique séquoia, sautant sans peur de branche en branche et d’arbre en arbre. Je me demanderai : veux-tu vraiment continuer à imiter cet écureuil perpétuellement contrarié ? Et si on passait à autre chose ?
Il ne s’agit pas d’un rituel solennel ni d’un plan spirituel sophistiqué en plusieurs étapes. Juste de quelques questions, posées à l’âme. Si Dieu le veut, le dialogue se fera dans les deux sens, et l’être humain pourra entendre ce que dit l’âme.
Source:https://goldenageofgaia.com/2025/05/31/a-handful-of-fiery-stardust/
Traduit et partagé par les Chroniques d'Arcturius
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